[ [ [ Des piquets de grèves attaqués dans la nuit - Yannis Lehuédé

Dans la nuit, à quatre heures du matin, Hortefeux a lancé les CRS à l’assaut de plusieurs piquets de grèves bloquant l’accès à des dépôts de carburant. Trois d’entre eux auraient ainsi étaient dégagés, et le ministre annonce qu’il compte continuer ainsi. À moins que les piquets de grève ne se réinstallent le jour après avoir été chassés la nuit...

Ainsi, les gendarmes sont intervenus peu après 4 heures du matin pour débloquer le dépôt de carburant de Donges (Loire-Atlantique), bloqué par un piquet de grève depuis le 13 octobre. Le déblocage du dépôt s’était fait sans incident. Mais, dès 5 heures, des grévistes ont bloqué les voies d’accès au dépôt de carburant qui venait d’être débloqué par les forces de l’ordre, en immobilisant des camions-citernes sur les ronds-points d’accès. Les manifestants ont dégonflé leurs pneus sur les ronds-points d’accès afin de rendre impossible l’arrivée au dépôt des camions de carburant....

Par ailleurs Hortefeux se vante de l’arrestation de 1500 manifestants. Au moins ce chiffre-là ne prêterait pas à contestation...

Près de 1 500 casseurs interpellés selon Hortefeux

Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Après la journée de mardi marquée par l’irruption des casseurs, les usagers des transports en commun tant du côté RATP que du côté SNCF entrevoient une éclaircie en Ile-de-France. La RAPT et la SNCF annonce en effet un retour «quasi normal» du trafic. Côté stations-services, le gouvernement a demandé aux forces de l’ordre d’évacuer le grévistes pour libérer plusieurs dépôts de carburant, de La Rochelle, du Mans et de Donges (Loire Atlantique) afin de pouvoir les ravitailler.

Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a d’ailleurs prévenu mercredi matin que les forces de l’ordre continueraient «à débloquer autant que nécessaire les dépôts» de carburants.

9 heures. Le blocus de l’aéroport de Toulouse-Blagnac est levé par les manifestants.

8h30. Retirer le projet, «c’est pas possible», car «on ne pourra pas continuer à payer les retraites dans notre pays», a déclaré le secrétaire général de l’UMP Xavier Bertrand sur France 2. Il a affirmé que le gouvernement ira «jusqu’au bout de sa réforme» et qu’il ne «laisserait pas la France bloquée» par l’action des grévistes dans les dépôts de carburants.

8 heures. À l’aéroport d’Aulnat de Clermont-Ferrand, près de 500 manifestants, toutes professions confondues, «bloquent depuis 5h30 les accès du ravitaillement en carburant, des marchandises et du personnel», a indiqué Jean-François Trincal (CGT Puy-de-Dôme). Des avions ne peuvent pas décoller.

7h45. «En une semaine, ce sont, au total, 1 423 casseurs qui ont été interpellés», a affirmé Brice Hortefeux, le ministre de l’Intérieur devant la presse, et «1.000 (d’entre eux) ont été placés en garde à vue» dont «149 ont d’ores et déjà été déférés», a-t-il précisé.

7h40. Le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a prévenu que les forces de l’ordre continueraient «à débloquer autant que nécessaire les dépôts» de carburants, après la libération de trois d’entre eux dans la nuit. Le ministre, qui préside la cellule interministérielle de crise activée lundi pour répondre à la pénurie de carburants, a précisé lors d’un point de presse que 21 de ces dépôts avaient été débloqués depuis vendredi.

7h30. Des manifestants contre la réforme des retraites bloquaient les voies de la SNCF et les voies de tramway à Nantes, de même que les accès à l’aéroport, a-t-on appris de sources concordantes. Les rond-points d’accès à l’aéroport de Nantes ont en outre été bloqués par des manifestants, dans le cadre d’une action annoncée dès mardi à l’échelle nationale par la fédération CGT des transports. «Les manifestants bloquent les rond-points et ne laissent passer que les piétons», a-t-on confirmé à la préfecture de Loire-Atlantique.

7h25. L’accès à l’aéroport de Toulouse-Blagnac était bloqué par quelque 600 manifestants contre la réforme des retraites, selon les organisateurs. La manifestation, organisée au départ par la CGT Air France, rassemblait aussi des membres d’entreprises comme la SNCF, la Direction départementale de l’équipement ou Freescale, ainsi que des lycéens et des étudiants, selon un délégué de la CGT Air France, Eric Genest.

7 heures. Une opération escargot provoque d’importants ralentissements sur la rocade sud de Rennes, signale le quotidien Ouest-France. Une action menée par des manifestants après qu’ils aient été empêchés par les forces de l’ordre de bloquer le dépôt de carburant de Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine).

6 heures. Une vingtaine de militants bloquent les deux entrées du tunnel Saint-Charles, à Marseille, à l’aide de camions, placardant des affiches demandant le «retrait du plan Woerth-Fillon», a constaté un journaliste de l’AFP. Les deux autres tunnels de Marseille, situés à proximité du Vieux-Port, ont également été bloqués aux premières heures de la matinée, mais les forces de l’ordre sont intervenues afin d’assurer le retour à une circulation normale.

5h45. Un quart des vols doivent être annulés mercredi en début de matinée à l’aéroport d’Orly, soit une trentaine de vols, en raison d’une journée de grève dans les aéroports à l’appel de la CGT transports pour les retraites, selon la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

5h05. Le dépôt pétrolier du Mans a été débloqué sans incident par des CRS à cinq heures du matin, a constaté un correspondant de l’AFP. Une soixantaine de personnes participaient à ce blocage, qui a commencé vendredi, parmi lesquels des militants CGT et FO ainsi que des enseignants Sud et FSU. Une compagnie de CRS, venue de Tours, vers 4h30 et a fait évacuer les militants dans le calme.

5 heures. Des grévistes ont bloqué les voies d’accès au dépôt de carburant de Donges (Loire-Atlantique) qui venait d’être débloqué par les forces de l’ordre dans la nuit de mardi à mercredi, en immobilisant des camions-citernes sur les ronds-points d’accès. Les manifestants ont dégonflé leurs pneus sur les ronds-points d’accès afin de rendre impossible l’arrivée au dépôt des camions de carburant.

4h10. Les gendarmes étaient intervenus peu après 4 heures du matin pour débloquer le dépôt de carburant de Donges, bloqué par un piquet de grève depuis le 13 octobre. Le déblocage du dépôt s’était fait sans incident.

[Source : Le Parisien]

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