Un retour sur les mouvements de lutte des sans-papiers en France, sur les grèves de sans-papiers dans les entreprises, sur l’engagement des syndicats (et de la CGT) auprès des sans-papiers,... et sur le mouvement de la Bourse du Travail.
Jacques est secrétaire du syndicat de l’OPAC de Paris de la CGT. Il a fait partie du Commission Exécutive de l’Union Départementale [UD] de Paris et à se titre, il faisait partie du Collectif Immigration de l’UD de Paris pendant plusieurs années.
Françoise, militante à la CGT depuis 1968, s’est retrouvée projetée dans le mouvement des sans-papiers en 1996, à Saint Bernard... De fil en aiguille, elle s’est retrouvée responsable des questions d’immigration à la CGT (autour de tout ce qui touche au racisme, aux discriminations et aux sans-papiers) au niveau de Paris et au niveau national. Elle était responsable de ce questions à la CGT au niveau national jusqu’au mois de janvier dernier où elle a démissionné, avec cinq camarades, car elle estimait avec eux que la CGT était en recul sur le soutien aux sans-papiers.
__
"Il y a un soutien historique de la CGT auprès de la populatoin immigrée. Il y a longtemps eu un engagement très clair de la CGT auprès des étrangers" notamment dans l’industrie automobile.
Quel est aujourd’hui la place du syndicalisme, et donc plus particulièrement de la CGT, dans la lutte des sans-papiers. Comment lutter dan les entreprises pour la régularisation? Les limites de ces actions? Que peut-on en attendre?
Comment se comporte aujourd’hui la direction de la CGT, alors que de nombreux sans-papiers sont prêts à rejoindre le mouvement de grève initié en avril?
Un éclairage sur toutes ces questions par deux acteurs fortement et depuis longtemps impliqués dans le mouvement des sans-papiers:
Première partie (15 mns 07):
Deuxième partie (28 mns 29):
Troisième partie (54 mns 07):
Quatrième partie (20 mns 07):