[ [ [ Italie, Libye et les accords sur l’immigration‏ - Yannis Lehuédé

Le 30 septembre 2011 le Ministre des affaires étrangers italiens,
Franco Frattini, s’est rendu en Libye. Il était accompagné par des
dirigeants des entreprises italiennes (ndr: beaucoup d’entreprises
italiennes ont des forts intérêts économique en Libye, grâce à
l’historique amitié entre le gouvernement Berlusconi et celui de
Gheddafy, qui avait permis l’implantation d’entreprises italiennes de
construction, comme Finmeccanica mais surtout pétrolières, comme l’ENI
qui avec son 28% du contrôle du pétrole libyenne, détient le record de
l’exploitation de cette matière. L’éclatement de la guerre a signifie
un arrêt pour la production. Bien que ENI ait déjà annonce la reprise
de ses activités)

A l’agenda de sa visite la rencontre avec des soldats des milices du
CNT blessés, qui seront amenés en Italie (en tout 100) pour être
soignés dans les hôpitaux de Rome, mais aussi une rencontre avec les
autorités du CNT pour relancer la signature de l’accord Italie-Libye
de 2008, un accord qui renforçait la présence des entreprises italiens
sur le territoire libyen et qui engageait la Libye à contrôler ses
frontières et à accepter les migrants expulsés d’Italie. La position
du CNT est celle de renvoyer toute signature d’accord à après
l’élection d’un nouveau gouvernement. Entretemps Jibril, tout en
remerciant l’Italie de son soutien laisse comprendre que sera aussi au
nouveau gouvernement décider si confirmer ou pas les contrats signés
sous Gheddafy avec les entreprises étrangers [ndr: cela voudrait dire
pour l’Italie le risque de perdre son record de présence, peut être à
faveur de pays, tel que la France, qui étaient aussi en
première ligne dans le soutien au CNT et qui pour l’instant avaient
des contrats, via l’entreprise TOTAL, que du 15% du pétrole libyen].
Pour ce qui concerne l’accord Italie-Libye qui l’Italie tient autant à
renouveler, la Libye se limite à renvoyer à l’après élection, suite à
l’évaluation d’une commission qui en vérifie la validité.

[ndr: traité d’amitié italo-libyen au nom du quel le gouvernement
italien a pratiqué des refoulements, celui libyens a bloqué et torturé
des migrants sur son territoire, ainsi que développer les intérêts
économiques de l’Italie en Libye. On rappelle que déjà le 17 juin 2011
l’Italie et la Libye avaient signé un premier mémorandum d’accord
[http://www.ilfattoquotidiano.it/2011/06/17/immigrazione-frattini-stretta-collaborazione-con-la-nuova-libia/118870/] qui avait au cœur la question de la migration, dans le quel la Libye s’engage à contrôler ses cotes et à re-accepter sur son territoire les migrants partis clandestinement de Libye. Entretemps plus aucun bateau part des côtes libyennes, tout en sachant que il y a encore beaucoup de migrants bloqués en Libye, dont 5200 reconnus réfugiés par l’HCR
]

http://www.tg1.rai.it/dl/tg1/2010/articoli/ContentItem-3f6ec872-7b11-41b0-9ee4-1c6e33d5a977.html?refresh_ce
http://tg24.sky.it/tg24/mondo/2011/10/01/franco_frattini_libia_jibril_cnt_moussa_ibrahim.html

Libia, la visita di Frattini a Tripoli tra luci e ombre
Il ministro degli Esteri ha
incontrato il premier del Cnt Mahmud Jibril. Che ha ringraziato
l’Italia, ma ha congelato il Trattato di amicizia fino alla creazione
del nuovo governo libico. Smentita, intanto, la cattura del portavoce
di Gheddafi01 ottobre, 2011
"L’Italia sarà sempre un amico sicuro e affidabile del popolo libico".
Con queste parole il ministro degli Esteri Franco Frattini ha
confermato l’intenzione dell’Italia di conservare il ruolo primario
nei rapporti
con il paese nordafricano. La prima visita di un rappresentante del
governo italiano a Tripoli dopo la caduta di Gheddafi serviva per
allacciare il dialogo con i vertici del Cnt. Frattini ha incontrato
Mahmud Jibril, primo ministro del Comitato Nazionale di Transizione, e
ha sottolineato il sostegno dell’Italia alla rivoluzione. Aspetto
questo al centro di uno scontro con il giornalista della
Stampa, Mimmo Candito, che ha ricordato al ministro come in un primo
momento il rapporto personale tra il raìs e Berlusconi avesse lasciato
in sospeso la posizione italiana nelle prime fasi della guerra, con il
celebre"Non chiamo Gheddafi perché non voglio disturbarlo" pronunciato
dal premier.

La
visita di Frattini aveva comunque soprattutto lo scopo di legittimare
una posizione di leadership nei rapporti commerciali con la Libia.
Missione riuscita solo in parte. Jibril ha infatti ringraziato il nostro
Paese per il sostegno che ha fonrito al Cnt, ma ha dichiarato che i
contratti stipulati da Gheddafi non rimarranno validi e che spetterà al
nuovo governo (che dovrebbe nascere a giorni) la responsabilità di
confermarli o meno. Il Cnt dunque prende tempo.
Anche il Trattato di amicizia sembra in bilico, dal momento che "una
commissione speciale dovrà esaminarlo per verificarne la validità", ha
spiegato il primo ministro Jibril.

Da Misurata, intanto, l’alto comando delle forze del Cnt ha smentito
la notizia della cattura di Moussa Ibrahim, portavoce di Gheddafi. La
voce dell’arresto era stata diffusa da alcuni comandanti locali dello
stesso Cnt. Ma a quanto riferito dal sito della tv Al Arabiya, gli
arrestati a Sirte sarebbero i familiari di Ibrahim.

[Source : retention_l, Migreurop]

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