[ [ [ La grève générale au jour le jour - Yannis Lehuédé

Nous vous proposons ici une liste des actions, occupations, grèves, blocus entrepris chaque jour. Cette liste se veut exhaustive, elle ne l’est malheureusement pas. Aidez-nous à la compléter en nous envoyant des informations à contact@parisseveille.info . Elle sera bien sûr mise à jour le plus possible.

Il n’est pas évident que ce fil d’actu regroupe toutes les diverses actions, manifestations, arrestations, etc. des journées du 27 et du 28. Vous pouvez recouper les informations en consultant sur ce site :
La journée de mobilisation du 28 octobre
La journée d’actions de mardi.
Sur d’autres sites ; voici une synthèse de la mobilisation du 20 au 25.

Raffineries

28 octobre. Les salariés de la raffinerie de Donges à vélo vers Saint-Nazaire.
Une cinquantaine de salariés de la raffinerie Total de Donges a quitté ce matin le site pétrolier à vélo, en direction de Saint-Nazaire.
Ces cyclistes rejoignent la manifestation qui doit débuter à 14 h 30. Ils empruntent la voie rapide Nantes-Saint-Nazaire pour rejoindre Montoir-de-Bretagne, ce qui aura pour effet de provoquer un ralentissement en fin de matinée sur l’axe routier.
Puis ils ont rendez-vous sur le site Airbus ou d’autres opposants à la réforme des retraites doivent venir étoffer ce peloton qui continuera de rouler vers Saint-Nazaire.

26 octobre. Un instituteur va remettre 2.000 euros de dons aux grévistes de Grandpuits.
Cet instituteur parisien, Jean-Baptiste Reddé, remettra ces dons mercredi matin aux salariés de la raffinerie, et leur apportera aussi des croissants afin de « leur apporter un peu de chaleur » et « un soutien confraternel pour saluer leur courage et leur volonté », a-t-il expliqué. Les 2.000 euros ont été récoltés auprès de collègues.
Depuis le début du mouvement, les grévistes de Grandpuits ont reçu des provisions fournies par des militants et des riverains, mais aussi des dons provenant du Mexique, d’Allemagne et d’Espagne, a affirmé Mohamed Touis, délégué syndical CFDT.

26 octobre - 15h. Le tribunal administratif de Nantes a rejeté un nouveau recours en référé contre une réquisition préfectorale de salariés du dépôt de carburant de Donges, estimant que l’atteinte au droit de grève n’était que « ponctuelle »... Et on a appris aujourd’hui dans une manifestation, de bonne source, qu’il y a aussi des réquisitions à France Inter...

25 octobre. Sept raffineries ont, de source sûre, reconduit la grève :
La Mède,
Feyzin (Les salariés de Total se sont prononcés ce week-end en faveur d’une grève illimitée),
Grandpuits,
Gonfreville,
Donges (Les salariés avaient voté vendredi la poursuite du mouvement jusqu’au 29 octobre, soit au-delà de la nouvelle journée d’action nationale prévue le 28),
Dunkerque,
Petit-Couronne (La grève a été reconduite jusqu’à mercredi, 13 heures).

Nous ne connaissons pas l’état du mouvement dans les raffineries de Lavéra et de l’étang de Berre (mais dans le bassin de Fos-sur-Mer les autres raffineries sont en grève ; de source sûre les raffineries autour de l’étant de Berre sont à l’arrêt, comme toutes les raffineries françaises, même si la grève a été levée).

25 octobre - 19h45. Le deuxième référé déposé par les grévistes de la raffinerie de Grandpuits contre l’arrêté préfectoral de réquisition des salariés qui avait permis le déblocage de son dépôt de carburant, a été rejeté.

25 octobre. Les grévistes votent la fin du mouvement à la raffinerie de Reichstett. Contrairement aux autres raffineries françaises, la grève des salariés de Reichstett, au nord de Strasbourg, ne visait pas à protester contre la réforme des retraites. Les grévistes protestaient depuis le 15 octobre contre un plan social. Ils ont voté aujourd’hui la reprise du travail. Les salariés s’étaient mis en grève, non pas pour protester contre la réforme des retraites, mais contre la volonté de Petrolus d’arrêter l’activité de raffinage du site et sa conversion en dépôt de stockage, avec à la clé la suppression de 253 postes. Voir cet article.
A la raffinerie Petroplus de Reichstett, en Alsace, suite à l’annonce par la direction de la fermeture du site avec suppression de 253 emplois, les grévistes ont repris le travail ce lundi en échange du maintien de l’emploi, prévenant que des « actions beaucoup plus dures » étaient envisagées si Petroplus ne tenait pas sa parole.

25 octobre. Suite aux votes, trois raffineries ont décidé d’arrêter le mouvement de grève : Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), Gravenchon (Seine-Maritime) et Reichstett (Alsace).

25 octobre - 8h. Le mouvement de grève se poursuit à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne). Les camions-citernes ont repris leur chargement au dépôt de carburants. A quelques centaines de mètres, une vingtaine de grévistes présents sur le piquet de grève se réchauffaient devant un feu de bois.


Dépôts de carburant et terminaux pétroliers

29 octobre (en cours).
L’intersyndicale appelle au reblocage des dépôts de carburants de la Presqu’île à 4 heures. nous sommes 200, et les mobiles bloquent l’accès. Ils nous poussent à plusieurs reprises dès qu’un camion se pointe. Finalement un camion est immobilisé sur le pont de l’Orne, ses pneus dégonflés. Deux autres suivront. Des barricades sont érigées, puis enflamées. Cet accès de la Presqu’île est bloqué ainsi que les abords de l’Orne près de Point P, zone très passante sur Caen. Une seconde équipe décide de partir vers le rond-point de Colombelles, autre accès au dépôt. Là les mobiles attendent et délogent cette seconde équipe. En tout cas c’est un sacré embouteillage dans les rues de Caen…

29 octobre. La grève se poursuit dans les terminaux pétroliers de Fos-Lavera.
Les salariés des terminaux pétroliers de Fos-Lavera (Bouches-du-Rhône) poursuivent vendredi leur grève contre la réforme portuaire pour le 33e jour consécutif, annonce la direction du port.
La reprise du travail dans les terminaux pétroliers de Fos-Lavera, qui alimentent en pétrole brut six raffineries françaises, est l’une des conditions au retour à la normale de la production de carburants en France.
Soixante-dix-huit navires sont en attente de déchargement, parmi lesquels 38 transportant du pétrole brut et 20 des produits raffinés, précise le port dans un communiqué.

26 octobre - 20h30. Les 15 salariés du dépôt de carburant de Donges (Loire-Atlantique) en grève depuis le 13 octobre contre la réforme des retraites ont voté à l’unanimité mardi pour la reprise du travail mercredi matin. Les salariés du dépôt SFDM (Société française Donges Metz) « ont énormément souffert des réquisitions » de personnel ordonnées jeudi et ce week-end par le préfet de Loire-Atlantique, a expliqué à l’AFP un responsable CFDT, Dimitri Guiller. Le dépôt de la SFDM est situé tout à côté de la raffinerie de Donges, à l’arrêt depuis le 12 octobre, où une assemblée générale sur la suite à donner au mouvement de grève est prévue vendredi après-midi.

26 octobre - 17h30. Fin du blocage « par solidarité » avec les grévistes français de deux dépôts pétroliers en Belgique.
Le syndicat socialiste belge Setca a levé son action dans l’après-midi, après avoir obtenu des garanties sur une limitation des livraisons vers la France.

26 octobre - 11h50. A Dijon (Côte d’Or), la cinquantaine de manifestants - grévistes de la CGT et étudiants, qui bloquaient l’accès à un dépôt de carburant Total-Avia depuis trois heures, ont été "délogés dans le calme par les forces de l’ordre".

26 octobre - 9h39. Par solidarité avec les grévistes français, deux dépôts pétroliers du groupe Total à Feluyet et Tertre, en Belgique, sont bloqués, à l’appel d’un syndicat socialiste.
Le blocage du flux de camions au dépôt pétrolier Martens à Tertre a été levé mardi vers midi. Il reste cependant complet à Total Feluy.
« Nous avons obtenu un accord avec la direction sur le site Martens à Tertre qui s’engage à respecter le flux normal des camions au dépôt pétrolier, sans donc une affluence accrue des transporteurs venant de France », a expliqué Manu Morais du Setca.
« Il est clair que, si le flux de camions français venant s’approvisionner en Belgique reprenait à Tertre, le blocage complet de camions entrants et sortants reprendrait immédiatement. La situation reste par contre pour l’heure complètement bloquée sur le site de Total Feluy », a conclu Manu Morais.

26 octobre - 7h45. Une centaine de manifestants ont bloqué pendant une heure et demie, entre 6h et 7h30 ce matin, le dépôt de carburant de Grigny (Essonne) pour protester contre la réforme des retraites.
Dès 6h00, des manifestants venus d’entreprises du public et du privé ont empêché des camions de pénétrer à l’intérieur du dépôt. Ils ont quitté le site de leur propre gré vers 7h30, et sont allés distribuer des tracts et ralentir le trafic sur la nationale 7 proche. Leur objectif : « montrer la détermination interprofessionnelle » pour « obliger le gouvernement à négocier le dossier des retraites », ont expliqué Marie-Françoise Parcollet, de l’union locale CGT de Viry-Châtillon (Essonne) et Patrick Fertré, secrétaire de l’UFCM cheminots de Juvisy-sur-Orge (Essonne). (Voir cet article & les photos)

26 octobre - 7h. Blocage des dépôts de carburant à Dijon. Depuis ce matin 7 heures, on bloque les dépôts de carburant de Dijon-Longvic à environ 50 de militants : cnt, fsu, fse, sud, attac et des militants des Tanneries…
On est bien accueillis par les salariés du dépôt et les chauffeurs et pour l’instant les flics nous regardent sans intervenir…
Vers 10h30, la police est intervenue pour disperser la cinquantaine de manifestants réunie depuis 07H00 du matin.

26 octobre - 5h. Le dépôt de carburant à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) bloqué depuis 5h du matin.
Environ 70 manifestants d’un collectif de citoyens du plateau de Millevaches et de militants CGT, FO et Solidaires sont sur place (11h30 : le dépôt est toujours bloqué). (Voir cet article)
17 heures : levée du blocage.

25 octobre : par intervention des CRS, ou non, les dépôts pétroliers ne sont plus bloqués, à l’exception de ceux présents dans les raffineries en grève.

25 octobre - 11h40. Deux dépôts de carburant de Shell et Total bloqués dans la Drôme ont été débloqués par la police.

25 octobre - 11h05. Les manifestants ont levé le blocus du dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) qu’ils bloquaient depuis 4h30. Les camions de carburants circulent à nouveau.

25 octobre – 8h30.Un dépôt de Total a été spontanément débloqué à 8h30 en Savoie à l’arrivée des gendarmes mobiles.

25 octobre – 6h. Comme tous les matins à 6 heures, plusieurs dizaines de personnes s’étaient donné rendez-vous devant le dépôt pétrolier « Rubis » à Grand-Quevilly.
Depuis ce week-end les gardes mobiles campent devant l’entrée. Il faut dire que l’accès au dépôt est devenu stratégique : de nombreuses stations-service de la région sont fermées, et le Rubis a été alimenté récemment, par bateau, avec du pétrole raffiné importé de l’étranger.
Le blocage a été avorté aujourd’hui devant forte la présence policière, mais ce n’est que partie remise. Les bloqueurs en ont d’ailleurs profité pour aller bloquer le Pont Flaubert.

25 octobre – 5h. Fos : Le dépôt pétrolier bloqué par 600 dockers et agents portuaires. Depuis 5 heures du matin, les manifestants sont arrivés avec du matériel lourd (des véhicules) et ils font face à des CRS qui ont lancé quelques bombes lacrymogènes. Aucun camion-citerne n’entre ni ne sort du dépôt.
Les « bloqueurs » demandent que l’on prenne en compte la pénibilité de leur travail. Ils veulent partir 5 ans avant l’âge légal de la retraite. Ce mouvement est différent de celui des salariés qui bloquent les navires en rade du Grand port maritime de Marseille (GPPM), protestant contre la réforme portuaire.

25 octobre - 4h30. Gardé par des CRS depuis une action de syndicalistes CGT à la mi-octobre, le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) est de nouveau bloqué par des dockers et agents portuaires qui réclament une cessation d’activité anticipée au titre de la pénibilité. Leur action est à distinguer de celle des agents portuaires qui bloquent les terminaux pétroliers de Fos-Lavera depuis le 27 septembre, dans le cadre d’un conflit touchant à la réforme portuaire.
Le dépôt pétrolier de Fos, le plus important de la région, est primordial pour l’alimentation des pompes à essence de la région depuis que les quatre raffineries situées autour de l’Etang de Berre sont à l’arrêt.

25 octobre - 4h. Avant 4 heures du matin, entre 150 et 300 CRS sont venus déloger la trentaine de piquetiers devant le dépôt de Saint-Pierre-des-Corps. Une évacuation à reculons, sans affrontement physique, ni arrestation. Le dépôt est ré-ouvert, sous surveillance policière, les grévistes ont ensuite aidé à un piquet de cheminots… Étant toujours une trentaine, ils/elles ont décidé de ne pas poursuivre d’action pour le reste de la journée de lundi, mais d’en organiser, lors de l’interpro de ce soir, 18 heures (salle L. Mirault, au Sanitas avant la Rotonde).


Dépôts de bus

Voir aussi dans la section "actions".

28 octobre. Blocage d’un dépôt de bus en métropole lilloise.
Tôt ce matin, des manifestants ont bloqué le dépôt de bus de Wattrelos, empêchant les bus desservant le versant nord de la métropole lilloise de prendre leur service.
Le dépôt a été débloqué. Le trafic des bus reprend normalement sur ce secteur.

26 octobre - 6h. Blocage du dépôt RATP de Neuilly-Plaisance. Environ 70 personnes à l’appel des syndicats CGT, CNT, FSU, Solidaires et du collectif de défense des services publics de Noisy-le-Grand et Neuilly-sur-Marne ont bloqué le dépôt RATP de Neuilly-Plaisance. Réuni dans un cadre interprofessionnel appelant au retrait du projet de loi sur la reforme des retraites, le groupe de manifestants n’a laissé sortir aucun bus entre 6 heures et 9 heures du matin.
En parallèle, un barrage filtrant sur la RN 34 a été mis en place avec une distribution de 4000 tracts destinés à mobiliser la population pour le jeudi 28 octobre, date de la prochaine grande journée de manifestations.
L’action s’est terminée par des prises de paroles invitant la trentaine de salariés RATP présents à proximité du piquet à renforcer les grèves et à s’engager à nos côtés dans la lutte interprofessionnelle jusqu’au retrait total du projet de loi.

26 octobre - 4h30. Dès 4h30, ce matin, le dépôt des bus était bloqué, sur la zone indus­trielle de Saint-Barthélemy.
Même scé­na­rio à Nantes, où les dépôts de bus et de trams ont été blo­qués

26 octobre - 4h15. Ce matin, à Sequedin, une centaine de militantEs des syndicats CNT et Solidaires, soutenu par des non syndiquéEs, ont bloqué de 4h15 à 7h15 l’important dépôt de bus de Sequedin. Ce dépôt alimente une importante partie du traffic de la métropole lilloise.
Pendant plus de deux heures, les deux principales entrées et sorties du dépôt ont étés fermées à l’aide de pneus et de palettes de bois enflammées.
Les syndicalistes sont partis avant une intervention programmée par la Police pour 7h15, sur demande de l’entreprise Transpole.
Une action de blocage a également eu lieu à la gare Lille Europe ce matin ainsi que d’autres actions dans la métropole. [Voir la section SNCF].

25 octobre Le collectif des syndicats CGT de la zone industrielle sud, au Mans, occupe les accès de la zone depuis ce matin, notamment les entrées et sorties d’autobus du dépôt Setram. La circulation a donc été fortement ralentie aux heures de pointe.

25 octobre - 10h. La trentaine de grèvistes qui empêchaient la sortie des bus du dépôt de Langlade, au sud de Toulouse, depuis 5 heures ce lundi matin, ont levé leur blocus, sans intervention des forces de l’ordre, selon la régie d’exploitation Tisseo.

25 octobre – avant 9h. Suite à une première action à Rouen, à Darnétal, où se trouve le dépôt de bus de la TCAR. L’intégralité du trafic des bus et Téor a été stoppé. Les conducteurs, qui ne pouvaient prendre la route, sont allés saluer chaleureusement les bloqueurs. À 9 heures, une partie des grévistes étant partie à leurs AG, le blocage a été levé.

25 octobre – matinée. Ce matin sur Nantes, le dépôt de bus Carianne est bloqué par les cheminot-e-s.

25 octobre - 6h45. A Toulouse, le dépôt de bus de Langlade au sud de la ville est bloqué.


Centre de traitement et dépôt des déchets

Voir aussi dans la section "actions".

28 octobre. Eboueurs en grève reconductible au Massif du Plantaurel
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Massif du Plantaurel (Ariège) : Hier, les agents du Smectom ont revoté à la majorité la reconduction du blocage, le traitement des déchets n’est donc plus assuré depuis sept jours. Bilan.
Une semaine déjà que le Smectom du Plantaurel tient le piquet de grève. Conséquence immédiate, les poubelles de nombreuses communes se remplissent et ne sont plus vidées. Tour d’horizon de l’action de l’entreprise sur le département.

28 octobre. Agglomération de Toulouse : Les éboueurs ne lâchent pas prise.
Les éboueurs du Grand Toulouse sont environ 250 dans le cortège de la manifestation, ce matin. Trois dépôts (Monlong, Colomiers, Blagnac) sur cinq sont toujours bloqués, au moins jusqu’à demain matin, où les assemblées générales décideront de poursuivre ou pas le mouvement.
A Colomiers, une prolongation jusqu’à mardi est envisagée. Mais le vote du gros dépôt de Monlong, qui ramasse les déchets du sud toulousain, aura son importance. Hier matin, sur le dépôt et la déchetterie de Colomiers, le piquet de grève tente de se réchauffer, malgré des températures glaciales. « On est déterminés, lance Jean-Marc Costagliola, représentant Sud et gréviste depuis plus de dix jours. On a la rage au ventre. Vous nous voyez, à 67 ans, soulever des poubelles ? Ici à Toulouse, on est des guerriers. On ne va pas lâcher comme ça. » « Sarkozy, c’est simple, il nous tue avec cette réforme », lance un jeune collègue.

28 octobre. Saint-Etienne : Les éboueurs toujours en grève.
Les agents communaux de la Ville, à l’appel de la CGT et de FO, ont reconduit hier matin le mouvement de grève et voté pour le blocage du Centre technique municipal de La Terrasse, d’où partent habituellement les camions éboueurs de Saint-Etienne Métropole. Et la situation sera sans doute identique ce jeudi, jour de mobilisation nationale.
Depuis le 12 octobre dernier, la collecte des ordures ménagères est donc largement perturbée sur la ville de Saint-Etienne et les conséquences n’ont pas tardé à se faire ressentir : poubelles débordantes, trottoirs jonchés de sacs poubelles éventrés, voirie sale et semée de déchets de toutes sortes. Saint-Etienne Métropole a annoncé jeudi dernier un plan d’urgence pour assurer la salubrité publique en ville, prévoyant de réquisitionner du matériel dans d’autres communes, de faire appel à des sociétés privées comme Véolia et de faire travailler les agents de Métropole qui, dans leur ensemble, n’ont jamais rejoint le mouvement social. Un dispositif peu visible en ville !

26 octobre - 12h. Une manifestation interprofessionnelle organisée par l’Union locale CGT du 13ème partira de l’hôpital la Salpétrière vers l’usine de traitement des déchets ménagers à Ivry (43 rue Bruneseau, Paris XIII)
A l’initiative du syndicat CGT du nettoiement, depuis le 19 octobre à 7 heures du matin, l’usine TIRU (usine de valorisation des déchets pour chauffage urbain), situé 43, rue Bruneseau dans le 13ème arrondissement, est occupée.
Un des deux incinérateurs est complètement arrêté. Dans les prochaines heures le deuxième suivra.

26 octobre - 5h. Après 14 jours de grève et l’accumulation de près de 10 000 tonnes de déchets dans les rues de Marseille, les éboueurs de la ville reprennent le travail (pour des raisons sanitaires, et pour éviter que les habitants de Marseille se désolidarisent du mouvement).

25 octobre - 21h20. Les éboueurs marseillais reprennent du service. Après 14 jours de grève contre la réforme des retraites, la reprise du travail à partir de mardi matin a été largement votée. Lors d’une assemblée générale dans les 4e et 5e arrondissements de la cité phocéenne, la quasi-totalité des agents présents s’est prononcée pour la reprise. Le secrétaire général adjoint du syndicat FO des Territoriaux, Patrick Rué, a expliqué que depuis vendredi, les Marseillais commençaient à se désolidariser du mouvement. Près de 10 000 tonnes de déchets se sont en effet accumulées dans les rues depuis le début de la grève. « Nous nous devons de proposer à la population de remettre Marseille en état. C’est pourquoi je vous propose de suspendre le mouvement », a-t-il déclaré.

25 octobre - 17h33. FO pour la suspension de la grève des éboueurs de Marseille, qui a débuté le 11 octobre. Syndicat majoritaire, Force ouvrière des Territoriaux de Marseille va proposer à ces derniers la suspension du mouvement pour des « raisons sanitaires ». Un premier vote doit avoir lieu en assemblée générale aux environs de 20 heures, dans le secteur regroupant les 4e et 5e arrondissements de la ville, qui « constitue le noyau dur du mouvement », selon Gérard Dossetto, secrétaire général de l’Union départementale FO.

25 octobre - 13h40. L’accès au centre de traitement de déchets d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), le plus important de France, est toujours bloqué lundi par des manifestants qui occupent le site depuis jeudi. « On arrive à gérer la situation. Il n’y a pas de souci pour la continuité du service », a indiqué le porte-parole du Syctom, syndicat intercommunal de traitement des déchets qui regroupe 84 communes d’Ile-de-France. « Le vrai problème arriverait si la collecte de déchets était elle aussi interrompue », a-t-il poursuivi.

25 octobre - 6h45. A Toulouse trois dépôts d’éboueurs sur cinq sont bloqués.

25 octobre. A Marseille, Toulouse, Nantes, Agen, Paris-Ivry, Nantes, Lyon, Angers, Belfort, Morlaix, Brest, Saint-Brieuc, Périgueux et Clermont-Ferrand, la grève des éboueurs est reconduite depuis une ou deux semaines. La grève s’étend parfois au privé comme à Marseille où, après qu’on leur ai demandé de jeter des ordures au bord des routes, le centre de retraitement étant bloqué, les salarié-e-s de Derichebourg sont entrés en grève.


SNCF & réseaux ferroviaires

Voir aussi dans la section "actions".

28 octobre.

  • 17h30 - À Vienne, des manifestants se sont positionnés sur la voie ferrée au niveau de la gare pendant un quart d’heure environ avant de pousuivre leur chemin de leur propre chef. Cette mini action a entrainé des retards sur le trafic SNCF. Enfin, 2200 personnes selon l’intersyndicale et 1000 selon la police ont manifesté hier après-midi.
  • 15h33 - Lorient : Les voies ferrées libérées à 14 heures - En gare de Lorient, le trafic SNCF a pu reprendre ce jeudi, aux alentours de 14 heures. Les forces de l’ordre ont dû intervenir, en présence du sous-préfet de Lorient pour obliger les quelque 70 personnes, dont beaucoup de jeunes à dégager les voies, au niveau du cours de Chazelles. Ils étaient restés sur les rails, après le départ des syndicalistes CGT vers 12h30. Les manifestants se sont dispersés et c’est sous le contrôle de la police que le TGV de 12h20, en direction de Paris a pu reprendre sa route, avec deux bonnes heures de retard.

26 octobre - Allemagne. Augmentation du temps de travail et bas salaires. Des grèves d’avertissement perturbaient fortement le trafic ferroviaire en Allemagne, mardi 26 octobre au matin, tout particulièrement les liaisons régionales, sur fond de conflit sur les salaires. Les débrayages ont commencé dans la nuit, et devaient se prolonger jusqu’à 11 heures, affectant les mouvements pendulaires autour des grandes villes. Le mouvement touche la compagnie publique Deutsche Bahn et six opérateurs privés plus petits.
Trafic fortement perturbé. (Voir cet article)

26 octobre - 4h15. Une intersyndicale CGT-CFDT a bloqué un TGV Lille-Bruxelles au départ de la gare de Lille-Europe. « Dans ce train, il y a 150 patrons qui partent pour Bruxelles pour un séminaire, scande Gilles Sengez, de la CGT-cheminots. Ces gens-là soutiennent Sarkozy, il faut les bloquer un peu. »
Les syndicalistes sont restés sur les voies, devant le nez du TGV, pendant une vingtaine de minutes, avant de distribuer des tracts dans le train. Les journalistes présents ont pu assister à un face à face tendu entre les grévistes et certains usagers. « Je ne suis pas un patron, moi, je vais juste bosser, vous faites n’importe quoi », a lancé un jeune homme excédé. Un cégétiste lui a répondu vertement : « C’est plus facile de nous insulter que de se battre avec nous pour sauver nos retraites à tous. »
Le blocage a été levé vers 8h. Trois TGV (deux Eurostar Paris-Londres et Bruxelles-Londres et un Dunkerque-Lille) ont été retardés de 25 minutes, et cinq autres trains ont subi des retards d’environ 5 minutes.

26 octobre. “Prévisions de la SNCF” :

JOURNEE DU MARDI 26 OCTOBRE

Trafic international
Eurostar : service normal
Thalys : service normal
TGV/ICE (relation France-Allemagne) : service normal
TGV Lyria (relation France-Suisse) : service normal
TGV Artesia (relation France Italie) : 1 A/R Paris-Milan
Talgo de jour (relation France-Espagne) : Aucune circulation

Trafic national
TGV en provenance ou à destination de Paris : 9 trains sur 10 en moyenne
TGV de province à province : 6 trains sur 10 en moyenne.
Téoz : 2 trains sur 3 en moyenne
Trains Intercités : Nord : 6 trains sur 10 - Est : 1 train sur 2 - Ouest : 3 trains sur 4 - Sud-Est : sur la relation Paris / Nevers 1 train sur 2

NUIT DU 26 AU 27 OCTOBRE
Artésia (Relation France-Italie) : Service normal
Train de nuit allemand : (France-Allemagne) : Service normal
Elipsos (Relation France-Espagne) : Aucune circulation sauf pour les relations Barcelone - Zürich et Barcelone - Milan qui seront assurées en partie par autocar.
Lunea (Trains de nuit nationaux) : Seuls circulent 1 A/R Paris / Nice, 1 A/R sur Paris / Toulouse
Auto Train : Aucune circulation

25 octobre - 13h15. Mobilisation en baisse chez les cheminots. Le taux de grévistes à la SNCF s’élève lundi à 6,5% selon la direction et 15,7 % selon la CGT, au quatorzième jour d’un mouvement contre le projet de réforme des retraites. Les cheminots ont tendance à multiplier les arrêts de moins d’une heure.

25 octobre - 6h30. Huit TGV sur dix ainsi que deux TER sur trois et sept Transiliens sur dix.
Dans la plupart des assemblées générales ce matin, les cheminots ont décidé de suspendre là grève jusqu’à la journée d’action de jeudi ou de maintenir une grève de 59 minutes par jour. Le taux de grévistes a chuté à 16,7% selon la CGT.


RATP & réseaux de transport citadins

Voir aussi dans la section "actions".

28 octobre. Belfort : Bus gratuits – A Belfort, on prend le bus gratis. Après avoir négocié avec la direction, des manifestants qui bloquaient ce matin le dépôt de bus Optymo, ont accepté de les laisser passer en échange de la gratuité des trajets pour toute la journée.


Secteur aérien

Voir aussi dans la section "actions".

28 octobre :

  • 10h30 - Lille : espace aérien fermé - Les contrôleurs aériens du 12e aéroport du pays sont en grève. La fermeture est prévue jusqu’à 19.
  • 8h30 - Orly, aéroport le plus touché - 50% des vols y sont annulés.

26 octobre - 18h40. Les salariés du secteur aérien sont appelés à se mobiliser et à faire grève le 4 novembre par les fédérations CGT, CFDT, FO et CFTC, en plus de la journée du 28 octobre.


Universités

Voir aussi dans la section "actions".

26 octobre Levée du blocage de l’université de Pau.
La levée du blocage, décidée jusqu’à la tenue d’une nouvelle AG prévue le 2 novembre, a été votée par 179 voix pour au cours de cette AG qui n’a réuni qu’environ 300 étudiants en raison des congés. Une motion a par ailleurs été votée appelant les étudiants à participer jeudi matin à la manifestation contre la réforme des retraites.

26 octobre - 14h30. L’AG de Tolbiac vote pour le principe des piquets de grève ; pour un blocage partiel les jours de mobilisation (c’est-à-dire jeudi) ; n’a pas de majorité pour un blocage continu.

26 octobre - 12h. La Sorbonne est fermée administrativement vers midi (sous prétexte de sécurité incendie) afin d’empêcher une assemblée générale prévue à 15h de Paris I et Paris IV. Elle restera fermée toute la journée. Vendredi 22, elle avait déjà été fermée en fin d’après midi suite à la tenue d’un comité de mobilisation. Ces fermetures administratives sont sur ordres du rectorat, dont les locaux occupent un bonne partie de la Sorbonne.

25 octobre. L’AG de la fac de Caen vote de blocus. Au cours d’une très longue assemblée générale qui s’est déroulée ce matin dans un amphi bondé du campus 1, les étudiants caennais ont décidé de reconduire une action de blocage. « Ce n’est pas une fin en soi, conviennent les étudiants. Mais un moyen de mobiliser et de libérer des cours, ceux qui souhaitent participer au mouvement. » La grande majorité des 700 étudiants présents ont approuvé la proposition consistant à bloquer l’ensemble du campus 1 à l’issue de l’assemblée générale. Objectif affiché : la fermeture administrative. Une occupation du bâtiment Lettres est au programme. Elle pourrait être étendue au bâtiment Sciences. Les étudiants envisagent de passer leurs nuits à l’intérieur de l’université.

25 octobre. Des personnels BIATOSS se mettent en grève (20 à Paris 1, site Panthéon, 60 sur le site Tolbiac).

Point sur la mobilisation dans les facs :

25 facs ont donc voté la grève avec blocage, piquets ou barrages filtrants depuis lundi 18 octobre (Sur 80 en France).

Il s’agit de :

Amiens
Arras
Bordeaux 3
Caen
Clermont 2
La Rochelle
Le Havre
Le Mans
Lille 3
Limoges
Lyon 2 (Sites de Bron et des quais)
Montpellier 2
Montpellier 3
Nantes
Orléans
Paris 1 - Panthéon-Sorbonne (Site de Tolbiac)
Paris 4 - Sorbonne (Site de Clignancourt)
Paris 8 - Saint-Denis
Paris 10 - Nanterre
Pau
Poitiers
Rennes 2
Saint-Etienne
Toulouse 2 - Le Mirail
Tours

Les IUT de Lens, Perpignan et Rennes, ainsi que l’IUFM et l’IEP (Sciences Po) de Rennes ont également voté le blocage !

Il est possible que certaines facs aient débloqué, et parfois rebloqué, comme à Rennes 2 ou à Caen, d’autres ont été fermées administrativement telles Le Havre, Lyon 2, Marne-la-Vallée, Montpellier 3, Rennes 2, Saint-Etienne ou Toulouse 2. A Strasbourg, l’administration a été occupée, et le bâtiment "Portique" de la fac art/lettres/philo/ Staps est toujours occupé lui.

De plus, selon l’Unef des milliers d’étudiants se réunissent en AGs chaque jour, et le principe de grève sans blocage est voté dans de plus en plus de facs comme à Aix-Marseille 1, Angers, Bordeaux 4, Brest, Grenoble 2, Lille 2, Lille-IEP, Metz, Nancy 2, Paris 3 (Censier), Paris 13 (Villetaneuse), Reims ou encore Strasbourg.


Lycées

Voir aussi dans la section "actions".

26 octobre - 13h40. Manifestations à La Réunion.
Plusieurs manifestations de lycéens contre la réforme des retraites se sont déroulées mardi dans une demi-douzaine de villes de la Réunion.

Environ 400 lycéens de l’île de la Réunion ont manifesté à Saint-Paul et au Tampon aujourd’hui, jour de la reprise des cours après deux semaines de vacances scolaires, pour protester contre la réforme des retraites, selon les autorités locales.
Au Tampon (sud de l’île), environ 150 lycéens se sont rassemblés devant le lycée Roland-Garros et ont mis le feu à des poubelles nécessitant l’intervention des pompiers et des gendarmes.
A Saint-Paul (ouest de l’île), environ 300 lycéens ont manifesté dans le calme avant de rencontrer la député-maire communiste de Saint-Paul, Huguette Bello, farouche adversaire de la réforme des retraites. De son côté, les étudiants de l’Unef ont tenu une assemblée générale dans le sud et annoncé une manifestation pour demain.

Entamé timidement lundi, jour de la rentrée des classes après deux semaines de vacances scolaire, le mouvement des lycéens contre la réforme des retraites s’est intensifié avec des manifestations un peu partout dans l’île où des barrages routiers et de jets de pierres contre les forces de l’ordre ont été constatés.
A Sainte-Suzanne (est de l’île), une centaine de jeunes ont manifesté, brûlant des poubelles et lançant des pierres contre les gendarmes. Le maire Yolande Pausé a dû intervenir pour calmer les esprits. Toujours dans l’Est, un millier de jeunes ont défilé à Saint-Benoît avec des banderoles contre le gouvernement.
A Saint-Denis, les jeunes de plusieurs lycées "encadrés" par des représentants de l’unef ont bloqué plusieurs heures l’entrée du conseil régional. L’accès a été libéré après une rencontre entre une délégation de lycéens et une élue de la Région.
Dans l’Ouest de l’île, un millier de lycéens ont défilé dans les rues, rejoints par des élèves des communes voisines du Port et de la Possession. Un important carrefour routier a été bloqué pendant une demi-heure. Devant la mairie, la député-maire communiste, Huguette Bello, a déclaré aux jeunes qu’elle souhaitait soutenir le mouvement, leur demandant de ne "rien casser".
"On compte rester mobilisé jusqu’à la rentrée en métropole pour montrer qu’on est solidaires", a déclaré un représentant de l’UNL, Quentin Chevalier.
Dans le sud, au Tampon, environ 400 lycéens ont manifesté dans le calme. Partout, les lycéens ont promis que le mouvement allait s’amplifier dans les prochains jours.

25 octobre. Les lycéen-ne-s son actuellement en vacances mais se greffent aux journées d’action étudiante et appellent à faire grève le 4 novembre.


Entreprises & Industries

Voir aussi dans la section "actions".

29 octobre. Une plate-forme de la grande distribution bloquée près d’Aix-en-Provence.
Quelques 300 salariés bloquaient ce matin les accès à une plate-forme logistique située dans le zone industrielle des Milles près d’Aix à l’appel de la CGT, pour protester contre la réforme des retraites.
“Nous bloquons les deux accès au site afin d’empêcher les camions de livrer les grandes surfaces, nous savons que le vendredi est une grosse journée pour elles” explique Patrice Ehrhart, le responsable de l’UD CGT-Commerces.
La plate-forme Easydis dessert notamment les magasins du groupe Casino.

29 octobre. Lens : La lutte au chantier du Louvre.
Contraints, jeudi dernier, de lever le piquet de grève qu’ils avaient mis en place à l’entrée du chantier du Louvre, les syndicalistes CGT-Construction n’ont pourtant pas dit leur dernier mot. Ils ont décidé de tenir régulièrement un bureau syndical aux portes du site.
Tandis que le chantier bat son plein sur l’ancienne fosse 9 de Lens, une poignée de militants de la CGT installent un bureau syndical devant l’entrée du site. À l’endroit même où, durant près de quatre jours, ils ont mené une opération de blocage avant d’être délogés par les forces de l’ordre jeudi dernier. « L’ensemble des 180 salariés se sont naturellement associés à notre mouvement la semaine dernière , assure Philippe Christmann. Depuis, ils se sont remis au boulot à cause des pressions. Mais nous avons décidé de ne pas les laisser tomber. C’est pourquoi nous allons être régulièrement présents ici pour les informer de l’évolution de la situation sociale. »

28 octobre. Caen : La zone d’activités de Carpiquet bloquée.
Des palettes brûlent aux quatre routes desservies par le rond-point. En grève, une trentaine de pompiers s’occupent d’alimenter le feu. Mardi soir, à partir de 22 h, environ 200 manifestants, militants syndicaux, ont bloqué une partie de la zone d’activités de Carpiquet : deux barrages ont arrêté les camions, ainsi que les voitures. CGT, Force ouvrière, CFDT, CFTC, Solidaires, FSU… L’ensemble des organisations a participé à cette nouvelle action. Des étudiants les rejoignent à l’aube, hier matin.
« Nous, on est des militants de base. On est déterminés, on y croit toujours. On croit au recours constitutionnel notamment contre cette réforme des retraites qu’on trouve injuste depuis le début », explique Dominique Mahoic (CGT), salarié chez Veolia Propreté. « Et puis les sondages sont toujours pour nous », rebondit Gérard Baloche, conducteur routier et membre de l’union départementale CGT.

28 octobre. Pamiers : L’usine Aubert et Duval bloquée par les grévistes.
Hier, à Pamiers (Ariège), les employés de l’usine Aubert et Duval de Pamiers bloquaient l’accès aux transporteurs qui souhaitaient se rendre sur le site. Première réelle journée d’action pour ces ouvriers qui étaient toujours présents dans les cortèges mais qui décident de « durcir leurs actions ». Toute la journée, plus de 60 % des employés se sont relayés pour tenir ce piquet de grève reconduit aujourd’hui et demain.

28 octobre. Vesoul : Blocage de PSA Peugeot Citroën – Entre 150-250 manifestants bloquent les entrées du site PSA Peugeot Citroën à Vesoul, indique la CGT. Le blocage est prévu jusqu’à midi avant la manifestation programmée à 14h.

28 octobre. Salindres : Grève à Axens et à la Rhodia.
A Salindres (environs d’Alès), un mouvement de grève (4heures en fin de poste pour les postés et 4heures le matin pour le personnel de jour) a été lancé par les organisations syndicales CGT et CFDT d’Axens et de Rhodia. Les différentes fabrications des deux sociétés de la plateforme chimique étaient à l’arrêt et un piquet de grève a, pendant deux heures, interdit l’entrée du site à tout véhicule. Le blocus a été levé à 9h30, les grévistes abandonnant leur position pour se rendre à la manifestation d’Alès. Les camions, qui ont stationné aux abords, ont donc dû attendre ce moment pour pénétrer sur le site chimique.

26 octobre - midi. Lamballe (22). Blocage de la zone industrielle : les camions passent au compte-gouttes.
Des manifestants contre la réforme des retraites bloquaient toujours les accès à la zone industrielle de Lamballe ce mardi midi. Les véhicules sont autorisés à en sortir mais ne peuvent pas entrer. Seules exceptions : les camions transportant des animaux vivants. De grosses difficultés de circulation sont prévues dans le secteur jusqu’à 14h30, heure programmée de la levée du blocus.

26 octobre 11h05. Le dépôt de Bassens bloqué.
Trente à quarante manifestants, selon la police, bloquent depuis lundi soir à Bassens (Gironde) les accès à un site logistique qui approvisionne le groupe Carrefour, pour « la défense des retraites », a-t-on appris mardi matin auprès de la CGT. Plusieurs dizaines de poids lourds attendaient à l’entrée du site, selon la police. Le blocage de cette centrale d’achat, entamé à l’initiative de FO-transports par une centaine de militants lundi soir, a été voté en assemblée générale intersyndicale interprofessionnelle FSU, SUD, CGT et FO, a indiqué à l’AFP Philippe Poutou, secrétaire du syndicat CGT Ford.

26 octobre - 9h. Blocage des Papeteries de Mauduit à Quimperlé.
L’accès aux Papeteries de Mauduit bloqué par les syndicats.
Depuis ce matin vers 9 heures, une vingtaine de manifestants bloque l’accès aux Papeteries de Mauduit à Quimperlé. Pour dire leur colère face à la réforme des retraites, le groupe mené par la CGT empêche les camions de pénétrer dans le site pour effectuer les livraisons ou d’en sortir. Le mouvement est prévu jusqu’à midi.

25 octobre – 5h. Une grosse centaine de personnes, étudiant(e)s, chômeur(euse)s, précaires, salarié(e)s, arrivent autour de 5 heures du matin devant l’entreprise de transport de marchandises Sopitra, au nord de Nantes. Les deux entrées principales sont aussitôt bloquées par des barricades enflammées. L’impact économique est immédiat, il s’agit d’une grosse entreprise comptant de nombreux poids lourds : l’approvisionnement en marchandises de plusieurs commerces n’est plus assurée. (Lire cet article pour les photos et le récit)


Actions & manifestations

29 octobre. Valenciennes : pagaille et générosité lors de la manifestation pour les retraites.
Tôt ce matin, l’intersyndicale de Valenciennes s’est rassemblée place du Canada (point névralgique de la circulation valenciennoise) pour une opération de tractage.
Un barrage filtrant a été mis en place à l’entrée de la ville, créant un fort ralentissement à la sortie de l’autoroute.
A 10 heures, la septième mobilisation depuis la rentrée a rassemblé 2400 manifestants selon la police et 3300 selon les syndicats. Partis de la place d’Armes, ils sont arrivés place du Canada vers midi. L’itinéraire de la mobilisation a soudainement changé de direction perturbant les organisateurs et les forces de l’ordre. Objectif : gêner la circulation à l’heure de pointe. Et effectivement, des bouchons se sont formés jusque sur l’autoroute A2.
Les manifestants se sont dirigés vers Aulnoy-lez-Valenciennes, puis sont allés sur le site d’Auchan Valenciennes pour une opération coup de poing qui se voulait plus “sympathique”. A 13 heures, après quelques minutes de négociations avec la direction, l’association Midi partage a reçu l’équivalent de trois chariots de denrées alimentaires destinées aux SDF.

28 octobre, quelques actions :

  • Cherbourg : La permanence UMP murée - Dans la matinée, la permanence du Mouvement populaire du Cotentin a été murée par des syndicats pour protester contre la réforme des retraites. David Margueritte, délégué UMP de la 4e circonscription de la Manche condamne ces « méthodes violentes, d’un autre âge qui disqualifient et discréditent leurs auteurs ». Une militante UMP a été enfermée à l’intérieure de la permanence.
  • 20h18 - Les manifestants empêchent Xavier Bertrand de venir à l’entreprise Actual de Laval - Une cinquantaine de manifestants sont entrés dans l’enceinte de l’entreprise Actual, spécialisée dans l’intérim, ce jeudi soir peu avant 18 heures, à Laval. Plusieurs d’entre eux ont escaladé les grilles, pendant que d’autres tentaient de forcer le portail. Les vigiles ont alors décidé de l’ouvrir, pour éviter davantage de débordements. Les manifestants entendaient profiter de la venue de Xavier Bertrand pour protester contre la réforme des retraites. « Ce n’était pourtant qu’une réunion privée, entre treize chefs d’entreprises de la Mayenne, et Xavier Bertrand. Rien de plus. Nous ne souhaitions pas en faire la promotion » a déclaré Samuel Tual, directeur général de Tual. Le secrétaire général de l’UMP a annulé sa venue. Il a entendu les chefs d’entreprise par téléphone. Au moment de partir, vers 18 heures, les chefs ont été bloqués dans leur voiture par les manifestants. Il a fallu l’intervention de la police (13 agents) à 18h40, pour disperser les manifestants. Plutôt que de risquer des débordements et des gardes à vue, ils ont préféré se retirer pour se retrouver à Soulgé-sur-Ouette, à quelques kilomètres de Laval, où se tient un débat public sur les retraites avec le secrétaire général de l’UMP. Sur place, la rencontre est surveillée par une quinzaine de gendarmes.
  • 18h36 - Affrontements en fin de manifestation à Saint-Nazaire : huit interpellations - La manifestation contre la réforme des retraites qui a mobilisé entre 8 000 et 10’000 personnes à Saint-Nazaire s’est achevée vers 17 h. Peu de temps après, quelque 200 à 300 personnes se sont dirigées vers la sous-préfecture. Après une longue attente au rond-point des Quatre-Z’horloges, une quarantaine d’entre-elles se sont avancées un peu plus. Les forces de l’ordre, gendarmes mobiles et CRS, postés dans les rues voisines, se sont alors mis rapidement en place avant de charger et de disperser les opposants. Les heurts ont été moins importants que les fois précédentes. Les forces de l’ordre auraient procédé à huit interpellations.
  • 17h55 - Un internaute nous envoie une photographie des bureaux de l’UMP de Charleville Mézières, dans les Ardennes. Le centre de commandement a confirmé à 20minutes.fr que des manifestants avaient « jeté des pavés sur les forces de l’ordre et sur le bâtiment » lors du passage du cortège.
  • 17h32 - Les rues adjacentes au boulevard Haussmann bouclées par les CRS lors du passage du cortège parisien.
  • 17h30 - À Vienne, des manifestants se sont positionnés sur la voie ferrée au niveau de la gare pendant un quart d’heure environ avant de pousuivre leur chemin de leur propre chef. Cette mini action a entrainé des retards sur le trafic SNCF. Enfin, 2200 personnes selon l’intersyndicale et 1000 selon la police ont manifesté hier après-midi.
  • 17h25 - À Albertville (Savoie) environ 2000 personnes ont défilé. En milieu de parcours, que le cortège s’est scindé en deux, un tiers des manifestants environ quittant le tracé initialement prévu pour se rendre sur la 2×2 voies et perturber la circulation, avant d’aller créer quelques troubles dans la zone commerciale du Chiriac (cliquer ici) .
  • 17h26 - Blocage en cours à Bordeaux - Blocage toujours en cours d’une plate-forme de distribution (alimentant notamment le groupe Carrefour) sur la zone industrielle de Bassens depuis 9 heures ce matin.
  • 17h16 - Centre Leclerc bloqué par 150 manifestants, à Caen - À l’issue de la manifestation du matin à Caen, environ 150 manifestants se sont dirigés aux environs de 13 heures vers le centre Leclerc de Caen, dont ils ont bloqué les accès jusqu’à 16h45. Les manifestants, dont le nombre a diminué au fil des heures, ont quitté les lieux après que deux militants, l’un Sud, l’autre CNT, qui étaient en garde à vue depuis la veille, ont quitté le commissariat, qui est tout proche du magasin. Les deux gardés à vue avaient été interpellés après le blocage d’un rond-point à Carpiquet.
  • 17h12 - La manif dégénère à Charleville - La manifestation contre la réforme des retraites dégénère depuis plus d’une heure à Charleville-Mézières dans les Ardennes. La vitrine de la permanence de l’UMP a volé en éclats. Les manifestants qui étaient 4.000 à 14 heures ne sont plus que 400. Ils se trouvent actuellement devant la préfecture et un groupe encercle un véhicule de police où se trouve une personne interpellée au cours de la manifestation.
  • 17h11 - Paris : Des gaz lacrymo boulevard Haussmann - Le long du boulevard Haussmann, les passants ont les yeux qui pleurent et le nez qui pique. Dans la rédaction de 20minutes.fr aussi… Des gaz lacrymo ont manifestement été lancés, alors que la tête de cortège arrive bld Haussmann. Aucune échaufourée n’est à signaler.
  • 16h33 - On a signalé de brèves altercations à Saint-Étienne après que les manifestants aient tenté de pénétrer dans la préfecture. Aucun autre incident n’est signalé pour le moment.
  • 16h35 - La RN10 bloquée à une dizaine de kilomètres au nord de Barbezieux - Environ 130 manifestants ont commencé à bloquer la RN10 à 14h45, dans les deux sens, à une dizaine de kilomètres au nord de Barbezieux (Charente) au niveau de Pont-à-Brac. Cette portion de la RN10 est à deux fois une voie. On comptabilisait environ 7 km de bouchon en amont et 7 kilomètres en aval, la gendarmerie ayant mis en place des déviations. Le blocage est organisé à l’initiative de l’Union locale de la CGT (Barbezieux), aidée par le Collectif pour la défense de retraites.
  • 16h31 - Rennes : Le centre commercial Alma bloqué par des manifestants - Après un crochet par le rond-point de la porte de Nantes, bloqué pendant près d’un quart d’heure, plus de 200 manifestants répondant à l’appel du syndicat Sud-Solidaires et la CNT se sont rendus au centre commercial Alma. Ils n’ont pas pu y pénétrer, la galerie étant fermée à leur arrivée, vers 15h30. Quelques manifestants cagoulés ont tenté de forcer les grilles, mais la présence de plusieurs vigiles les en a rapidement dissuadés. Le groupe a enchaîné par un sit-in pacifique, avec discours, devant le magasin. Vers 16h15, les manifestants commençaient à lever le camp par petits groupes. Ils se sont donné rendez-vous ce jour, à 18 heures, à la « Maison de la grève » qu’ils viennent de créer. Elle se trouve rue de la Barbotière dans l’ancien local de l’union départementale CFDT, que des militants ont « réquisitionné » hier, par la force.
  • 16h30 - Paris : Agitation devant le Printemps entre manifestants et CRS qui gardent le magasin : juste des huées des manifestants pour le moment. Les magasins sont particulièrement sécurisés.
  • 16h22 - Avignon : La Chambre de commerce a été murée ce matin - À l’appel de la CGT de Vaucluse, Sud soldiaires et la FSU, près de 200 manifestants ont symboliquement muré l’entrée de la Chambre de commerce et d’Industrie, ce matin à Avignon, tandis que des militants d’ErDF coupaient le courant dans cette partie du centre-ville. « Nous construisons le mur de la lutte contre le mur de l’argent, voilà le symbole ! » a lancé Gilles Fournel, secrétaire départemental de la CGT 84, sous les hourras de la foule.
  • 2500 à 3000 personnes manifestent à Roanne et bloquent durant plusieurs heures la RN7.
  • 15h50 - Dans l’agglomération roussillonnaise en dénombrait selon les forces de l’ordre 1100 manifestants dans les rues. « Encore plus que la dernière fois » selon l’intersyndicale, sans donner de chiffres précis. Ils étaient lors de la dernière manifestation 1900 toujours de source policière. Par ailleurs, l’intersyndicale a conseillé au deputé UMP de la 8e circonscription de l’Isère Jacques Remiller de ne plus venir sur le canton de Roussillon, promulguant à son encontre un ordre de quitter le territoire roussillonnais.
  • 15h33 - Lorient : Les voies ferrées libérées à 14 heures - En gare de Lorient, le trafic SNCF a pu reprendre ce jeudi, aux alentours de 14 heures. Les forces de l’ordre ont dû intervenir, en présence du sous-préfet de Lorient pour obliger les quelque 70 personnes, dont beaucoup de jeunes à dégager les voies, au niveau du cours de Chazelles. Ils étaient restés sur les rails, après le départ des syndicalistes CGT vers 12h30. Les manifestants se sont dispersés et c’est sous le contrôle de la police que le TGV de 12h20, en direction de Paris a pu reprendre sa route, avec deux bonnes heures de retard.
  • 15h30 - Carhaix (29) : Le centre Leclerc bloqué par les manifestants - À l’issue du défilé, ce matin, une cinquantaine de personnes, essentiellement des membres du Collectif de défense des retraites du Kreiz-Breizh, a investi le centre des impôts carhaisiens. Une action symbolique, visant « la redistribution des richesses ». Après avoir occupé les lieux pendant une heure, les manifestants ont voté la tenue d’une nouvelle action, cette fois destinée à « taper où ça fait mal : l’économie ». Depuis 13 heures, ils bloquent ainsi l’entrée du supermarché Leclerc, de Carhaix. Ils doivent lever le blocus vers 15h30. Le collectif annonce vouloir entrer dans une nouvelle phase de mobilisation, plus radicale. Des actions comme celles menées aujourd’hui pourraient se multiplier dans les jours à venir.
  • 14h40 - Une partie des manifestants du matin se sont retrouvés rue Carnot, à Gap, devant la permanence parlementaire de la députée Henriette Martinez pour une « bronca ». Ils étaient une soixantaine selon la police. Sifflets, pétards et chants ont résonné pendant plus d’une heure. La porte de l’immeuble où se trouve le bureau de la députée a été recouverte d’autocollants et autres affiches s’opposant à la réforme des retraites. Henriette Martinez est actuellement en déplacement à l’étranger dans le cadre de ses responsabilités pour la francophonie.
  • 14h33 - Grenoble : Opération péage gratuit ce jeudi matin au péage de Voreppe - Environ 35 personnes ont effectué ce matin une opération « péage gratuit » à la barrière de Voreppe, de 7h15 à 8h45. Le principe est simple : on maintient les barrières ouvertes, puis on les débraye, et on propose aux automobilistes qui passent ainsi gratuitement de donner quelques sous pour la caisse de grève plutôt qu’à une société d’autoroute. Avec un sourire et un tract en prime. Nous avons eu globalement un très bon accueil, et pas mal de sous. Et pas l’ombre d’un bleu ! excepté deux gendarmes juste là pour « veiller à notre sécurité ». Un type d’action particulièrement intéressant : peu risqué, lucratif, faisable à peu et qui fait plaisir à tout le monde ! À refaire… hasta la victoria. [Indymedia Grenoble]
  • 14h28 - RN 165 : La voie express bloquée dans les deux sens à hauteur de Rédéné (29) - À hauteur de Quimperlé (29, et sur une petite dizaine de kilomètres, la voie express 165 est bloquée par les manifestants depuis 10h30 ce matin. Des déviations sont mises en place. Circulation interrompue sur la voie express entre Riec et Guidel (56).
  • 14h22 - La voie express bloquée à Guingamp - Des manifestants bloquent actuellement la voie express dans les deux sens, à hauteur de l’échangeur de la Chesnaye à Guingamp. Un mouvement qui s’inscrit dans la lutte contre la réforme des retraites.
  • Guingamp (22) : Une trentaine de manifestants bloquent la RN 12 - Une trentaine de manifestants ont pris position depuis 12h30 sur la RN 12 à Guingamp (22) entre Bellevue et La Chesnaye. La circulation sur la quatre-voies est fortement perturbée. Les manifestants laissent passer les véhicules au compte-gouttes. Cinq camions citernes transportant du carburant ont été bloqués dans le sens Rennes-Brest. Ce blocage a provoqué d’énormes ralentissements.
  • 13h24 - Une partie des manifestants détournée vers la préfecture à Vannes - La manifestation contre la réforme des retraites n’a pas été un long fleuve tranquille, jeudi à Vannes. Des manifestants, de FO, Solidaires et Résistance 56 principalement, ont tenté en bas de la rue du Mené, de détourner le cortège de sa destination finale, l’hôtel de ville. Ils sont parvenus à entraîner quelques centaines de manifestants vers la préfecture. La très grande majorité des participants a suivi l’itinéraire prévu. Mais cette cassure et les échanges verbaux parfois tendus qu’elle a provoqués, entre partisans de l’une ou l’autre stratégie, laisseront des traces.
  • 13h02 - Des canons à eau place Bellecour à Lyon - Deux engins lanceurs d’eau de la police sont stationnés aux abords de la place Bellecour à Lyon, où le cortège commence à arriver dans le calme. Ces canons à eau avaient fait une première sortie jeudi dernier, lors du bouclage de la place par les forces de l’ordre afin d’interpeller des casseurs.
  • 12h48 - Actes de vandalisme : les programmes de France3 Nord perturbés - Pour la quatrième fois en cinq mois, l’antenne de France 3 Nord-Pas-de-Calais a été victime d’actes de vandalisme. Un faisceau de fibre optique a été coupé dans la région de Lille. La diffusion des programmes est donc interrompue. Un retour à la normale est prévue dans l’après-midi.
  • 12h32 - Blocage de la zone industrielle Est d’Arras Ce matin dès 5 heures, jusque 9 heures blocage par intersyndicale de Lens et d’Arras (il y en avait sûrement d’autres du coin mais je ne sais pas lesquels), des ronds points de la zone industrielle Est d’Arras. Barrage non filtrant pour voitures et camions. Ronds points des rues suivantes : rue de Cambrai, rue Hans Geiger, rue Guérin. Donc impossibilité de sortie et d’entrée à la zone. Aucune violence, action qui s’est bien déroulée avec une très bonne coordination entre les participants. Environ 400-500 personnes au total.
  • Les salariés de la raffinerie de Donges à vélo vers Saint-Nazaire - Une cinquantaine de salariés de la raffinerie Total de Donges aquitté le site pétrolier à vélo, en direction de Saint-Nazaire. Ces cyclistes rejoignent la manifestation qui doit débuter à 14h30. Ils empruntent la voie rapide Nantes-Saint-Nazaire pour rejoindre Montoir-de-Bretagne, ce qui aura pour effet de provoquer un ralentissement en fin de matinée sur l’axe routier. Puis ils ont rendez-vous sur le site Airbus ou d’autres opposants à la réforme des retraites doivent venir étoffer ce peloton qui continuera de rouler vers Saint-Nazaire.
  • 12h24 - Grenoble : Le Daubé absent des kiosques - Un grand merci à l’imprimerie du Daubé à Veurey, visiblement en grève jeudi 27. En effet, aujourd’hui vendredi, pas de Daubé dans les kiosques, pas de désinformation sur le mouvement qui s’essoufflerait ou sur les vilains casseurs de banlieues qui font rien qu’à violenter les petites gens… Pouvez-vous vous mettre en grève générale reconductible ? Ainsi que celles et ceux qui s’occupent du site internet ? On vous paye votre salaire ! Organisons dès à présent une caisse de grève ! [Indymedia Grenoble]
  • 12h12 - 20% des stations à sec - « La situation se stabilise autour de 20% (de stations à sec) », a indiqué à l’AFP Jean-Louis Schilansky, président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip). Les importations et les stocks permettent de satisfaire la demande, qui reste « extrêmement soutenue », de l’ordre de 30 à 40% de plus que l’an dernier.
  • 12h05 - Baisse de production d’électricité - La CGT-Énergie a annoncé jeudi matin que des salariés grévistes d’EDF avaient entamé dès mercredi soir des baisses de production de l’ordre de 6.250 megawatt (MW), dans le cadre de la nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites. « À 23h00, 6.250 MW manquaient à la production avec une baisse dans les centrales nucléaires de Chinon (780 MW), Flamanville (2.000 MW), Cruas (1.075MW), Golfech (100 MW) et dans les centrales thermiques du Havre (600 MW), Vitry (115 MW), Blénod (700 MW), Cordemais (750 MW) et Bouchin (130 MW) », a affirmé le syndicat.
  • 12h03 - Coupure de courant à Bercy, une plainte pour « acte de malveillance » va être déposée - Les ministères de l’Économie et du Budget ont subi ce jeudi une coupure d’électricité d’une heure, sur le site de Bercy. Ils vont porter plainte pour « acte de malveillance », a annoncé à l’AFP un porte-parole, soulignant la concomitance avec la nouvelle journée de grèves. « Ce matin, l’électricité a été coupée pendant une heure, de 7h15 à 8h15, sur tout le site, occasionnant des perturbations du fonctionnement des ministères », a-t-on précisé, dans l’entourage de Christine Lagarde. Selon ce porte-parole, une « enquête interne » fait penser « qu’il s’agit d’un acte de malveillance » réalisé par « des gens chevronnés », « et ce, le jour même où il y a un mot d’ordre de grève contre la réforme des retraites ».
  • 11h57 - Dunkerque : Actes de vandalisme sur le réseau de Numericable - Des actes de vandalisme ont occasionné des dommages sur le réseau Numericable de Dunkerque et ses environs, privant 20’000 abonnés de la télévision numérique, d’Internet de de téléphone. Le service devrait être rétabli vers 17 heures.
  • 11h55 - Béthunois : Les grévistes bloquent la circulation du rond-point Saint-Pry à Vaudricourt - Ce matin, dès 7h30, dans le cadre de la mobilisation nationale lancée par les syndicats contre la réforme des retraites, des grévistes, sous l’égide de la CGT, ont bloqué les ronds Saint-Pry, de l’A26 et le suivant, direction Vaudricourt. Les sapeurs-pompiers se sont déplacés pour éteindre plusieurs feux de palettes et de pneus. La circulation a repris son cours normal vers 10h30.
  • 11h38 - Tilloy-les-Mofflaines (Arrageois) : Fin de bloquage du rond point - Le bloquage du rond point stratégique, croisé par les RD939 et RD600 à Tilloy les Mofflaines, à l’est d’Arras, a été levé. Une petite quarantaine de manifestants avaient organisé un barrage filtrant sur cet axe Arras-Cambrai, les voitures pouvant passer au compte-gouttes. Une déviation mise en place avait évité de trop lourdes perturbations.
  • 11h20 - À Grenoble, les manifestants sont moins nombreux que lors des mobilisations précédentes (entre 10 et 20’000 selon les premières estimations). Le défilé a débuté cours Jean-Jaurès pour rejoindre la Préfecture par les grands boulevards. Les manifestants sont actuellement devant le siège du Medef (boulevard Foch), qui subit, comme à chaque fois, une « attaque d’œufs ».
  • 11h10 - Bus gratuits - À Belfort, on prend le bus gratis. Après avoir négocié avec la direction, des manifestants qui bloquaient ce matin le dépôt de bus Optymo, ont accepté de les laisser passer en échange de la gratuité des trajets pour toute la journée.
  • 11h05 - Blocage de PSA Peugeot Citroën - Entre 150-250 manifestants bloquent les entrées du site PSA Peugeot Citroën à Vesoul, indique la CGT. Le blocage est prévu jusqu’à midi avant la manifestation programmée à 14h.
  • 11h02 - Doullens (Picardie) : Les manifestants délogés par la gendarmerie - Lorsque la trentaine de grévistes est arrivée ce matin, vers 6h30, sur le rond-point des Anciens-Combattants, la gendarmerie était déjà là. Les forces de l’ordre avaient reçu la consigne suivante : pas de blocage aujourd’hui. Finalement, les grévistes ont dû quitter les lieux. Mais ils n’ont pas baissé les bras et sont partis au rond-point de la zone industrielle. Ils ont tenté d’y bloquer les camions mais la gendarmerie est, une nouvelle fois, intervenue. Les manifestants se sont alors dirigés vers l’avenue du Général-de-Gaulle. Là ils ont arrêté plusieurs automobilistes pour leur expliquer la situation.
  • 10h48 - La zone de la Houssoye, à La Chapelle-d’Armentières, bloquée par l’intersyndicale - Dès 6h, ce matin, des manifestants des syndicats FSU, CGT, CFDT et Force ouvrière se sont retrouvés aux entrées de la zone industrielle de la Houssoye, à La Chapelle-d’Armentières. Une opération visant à filtrer l’accès à la zone y a été menée jusqu’à 9h30. Il n’y a pas eu d’incident particulier, en revanche la circulation a été perturbée sur la route départementale 222 et à hauteur de la sortie 8 de l’A25, principalement dans le sens Dunkerque/Lille. Depuis 10 h, la trafic est redevenu normal.
  • 10h47 - La plate-forme logistique d’Auchan, dans la zone industrielle Nord à Dury, est bloquée. Les salariés grévistes empêchent le passage des poids lourds. Leur mouvement pourrait se prolonger vendredi.
  • 10h41 - Un rond point bloqué sur la N1017 à Roye (80) - Depuis 5 heures ce jeudi matin, 70 manifestants issus de l’intersyndicale (secteurs public et privé) bloquent le rond point à l’intersection de la RD 934 et la N1017, sur l’axe permettant de rejoindre Péronne en venant de Montdidier. Des pneus et des palettes ont été enflammés aux entrées du croisement, empêchant tous les véhicules de passer. La 1ere adjointe au maire de Roye, Sandrine Deschamps-Dercheu (PS), s’est rendue sur place pour les soutenir. Les manifestants devraient poursuivre leur action toute la journée et envisageraient même de bloquer le rond point tout le week-end.
  • 10h40 - À Marseille, des manifestants bloquent une entrée du Palais de la Bourse.
  • 10h30 - Lille : espace aérien fermé - Les contrôleurs aériens du 12e aéroport du pays sont en grève. La fermeture est prévue jusqu’à 19h.
  • 10h10 - L’intersyndicale devant la Brink’s et la Banque de France à Saint-Lô - « Nous sommes ce matin la France qui se lève tôt, contre le fric et la logique capitaliste ! » À 5 heures, ce jeudi matin, quelques dizaines de militants ont bloqué l’entrée de la Brink’s à Saint-Lô. Ils ont brûlé quelques palettes devant les grilles de la société. Puis direction le centre-ville de Saint-Lô, où ils ont bloqué cette fois la rue qui mène à la Banque de France.
  • 9h59 - Des blocages routiers dans le Pas-de-Calais - Des actions sporadiques de blocages routiers sont en cours, ce jeudi 28 octobre, en plusieurs points du Pas-de-Calais. À Tilloy-les-Mofflaines, la préfecture annonce que quarante manifestants bloquent un rond point sur l’axe Arras vers Cambrai. Le barrage est filtrant : seules les voitures individuelles passent, les camions sont bloqués. À Aire-sur-la-Lys, un autre rond point est bloqué, sur l’axe Saint-Omer vers Lillers. Là encore, il s’agit d’un barrage filtrant. À Devres, un barrage a également été mis en place par des manifestants sur l’axe reliant Boulogne-sur-mer à Thérouane.
  • 9h25 - Amiens sans bus - Aucun bus ne circule dans la ville en raison du blocage du dépôt par « des personnes extérieures à l’entreprise ».
  • 9h22 - Barrages filtrants - On circule mal sur les routes du Pas-de-Calais. Des manifestants ont mis en place des barrages filtrants qui ne laissent passer que les voitures sur l’axe Arras Cambrai à Tilloy-les-Mofflaines, ainsi qu’à l’entrée d’une zone industrielle à Aire-sur-la-Lys.
  • 9h20 - Blocage - On circule mal dans la métropole lilloise où le trafic des bus est « fortement perturbé en raison du blocage du dépôt par des manifestants extérieurs », selon le réseau Transpole. Le reste du réseau bus, métro et tramway circule normalement.
  • 8h30 - Orly, aéroport le plus touché - 50% des vols y sont annulés.

28 octobre. Paris commence à bloquer la circulation.
Ce soir, jeudi 28 octobre 2010, en fin de manif… vers 20 heures, place saintAugustin, de nombreux manifestants pris dans l’étau des keufs qui débarquent de partout… plus de 50 camions qui s’amassent autour de la place en quelques minutes… le bus blanc est arrivé et de nombreux camarades embarqués… dans un cercle de 2 ou 300 CRS et autres… groupe de soutien qui scande « Libérez nos camarades » et énerve passablement les keufs qui doivent surveiller le groupe… qui va finir par se révolter face au sort fait à nos camarades… Une petite manif démarre à reculons dans une petite rue qui mène à saintLazare… poursuivis par les Robots… feux de poubelles ; barricades de panneaux de chantiers ; slogans… Les Robots finissent par disparaître… les manifestants atteignent Saint-Lazare, et à une trentaine décident de bloquer une rue devant la Gare, très encombrée… puis une deuxième voie à côté… le barrage durera une petite demi-heure, causant un énorme embouteillage… 100 mètres plus loin, un convoi de CRS garé devant la Gare, ne bougera pas… arriveront une première voiture de civils, puis d’autres… en tout 50 civils et uniformes, passablement énervés, vont débarquer pour mettre fin au blocage, gazant certains manifestants qui remettaient les objets sur la route à peine enlevé par les keufs… les civils feront du zèle en ratissant tous les trottoirs avec des « On se disperse » devinant dans la foule quelques bloqueurs planqués… Paris commence à bloquer ! Il était temps… la Province bloquant tous les jours depuis pas mal de temps. L’initiative de ce soir sera-t-elle suivie d’autres ?

28 octobre. 67 ans, ça donne le vertige !

28 octobre. Forte mobilisation à la Réunion.
Pour la septième journée nationale de mobilisation contre la réforme des retraites, la Préfecture de la Réunion a totalisé “2200 manifestants à Saint Denis et 1700 à Saint Pierre”, soit 3900 manifestants à la Réunion. Du côté des syndicats, les estimations font état de 6000 personnes dans les rues sur l’ensemble du département.
Que ce soit dans les rues du chef lieu comme à Saint Pierre, aucun incident majeur n’est à déplorer suite aux manifestations orchestrées ce matin contre la réforme des retraites. Lycéens et étudiants ont répondu en masse à l’appel des syndicats pour cette septième journée de mobilisation nationale.

28 octobre. Avignon : Péage gratuit à l’initiative de l’AG de lutte !
Jeudi 28 octobre à 17 heures, à la suite de la manifestation intersyndicale ayant réuni 20’000 personnes, une cinquantaine de personnes ont procédé à une opération « péage gratuit » pendant une demi-heure à la sortie de l’autoroute Avignon-Nord.
Tout s’est bien passé mais, à la suite de l’action et malgré un départ groupé, au moins quatre personnes isolées ont fait l’objet d’un contrôle d’identité par les gendarmes qui s’étaient planqués.
Cette action avait été décidée par « l’AG de lutte » qui s’était réunie la veille. Elle devait avoir lieu alors qu’une distribution de tracts était organisée par la CGT au même endroit… mais les dirigeants de cette dernière ont finalement annulé cette « action » en prétextant la possible présence d’un « groupe étranger » ! Plus officieusement, la CGT n’aurait pas réussi à (voulu ?) réunir assez de militants pour son « action ».
Seconde « AG de lutte » à Avignon, vendredi 29 octobre à 18 heures à la fac (site Sainte-Marthe, nouveau bâtiment). AG ouverte à tous : travailleurs, chômeurs, étudiants, lycéens, etc., syndiqués ou non syndiqués.

28 octobre. Après un crochet par le rond-point de la porte de Nantes, bloqué pendant près d’un quart d’heure, plus de 200 manifestants répondant à l’appel du syndicat Sud-Solidaires et la CNT se sont rendus au centre commercial Alma. Ils n’ont pas pu y pénétrer, la galerie étant fermée à leur arrivée, vers 15 h 30.
Quelques manifestants cagoulés ont tenté de forcer les grilles, mais la présence de plusieurs vigiles les en a rapidement dissuadés. Le groupe a enchaîné par un sit-in pacifique, avec discours, devant le magasin.

28 octobre - 14h45. La RN10 bloquée à une dizaine de kilomètres au nord de Barbezieux.
Environ 130 manifestants ont commencé à bloquer la RN10 à 14h45, dans les deux sens.
Environ 130 manifestants ont commencé à bloquer la RN10 à 14h45, dans les deux sens, à une dizaine de kilomètres au nord de Barbezieux (Charente) au niveau de Pont-à-Brac.
Cette portion de la RN10 est à deux fois une voie. On comptabilisait environ 7 km de bouchon en amont et 7 kilomètres en aval, la gendarmerie ayant mis en place des déviations. Le blocage est organisé à l’initiative de l’Union locale de la CGT (Barbezieux), aidée par le Collectif pour la défense de retraites.

28 octobre. Manif contre la réforme : un mur construit devant l’entrée de la CCI.
lls l’ont promis, ils iront jusqu’au bout, et pour reprendre un de leurs slogans devenu chanson de manif : “On lâche rien !”
Les syndicats CGT, FSU et Sud-Solidaires mènent depuis la semaine dernière des actions coups de poing dans le département. Après avoir bloqué les entrées d’Auchan-Nord, puis être intervenus à Auchan-Sud et dans la zone commerciale de Mistral 7 mardi matin, entre autres, ce jeudi matin c’est devant les locaux de la CCI de Vaucluse qu’une centaine de manifestants s’étaient donné rendez-vous.
A l’aide de quelques blocs de contre-plaqué, ils ont monté un mur devant l’entrée de la Chambre de commerce, bloquant ainsi tout va-et-vient. “Un mur de la lutte contre le mur de l’argent”, a précisé Gilles Fournel, secrétaire général de l’UD-CGT 84 lors de son discours. Une action symbolique couplée avec la coupure temporaire de l’électricité au sein du bâtiment.

26 octobre - diverses actions à Lyon et aux alentours (69) :

  • Reconduction des com­mu­naux de Vaulx en Velin.
  • PTT : La Poste en grève illi­mi­tée « suite aux dif­fi­cultés ren­contrées par les per­son­nels lors de la mise en place de leur nou­velle orga­ni­sa­tion de tra­vail » à Lyon 3e. et 8e.
  • SNCF :
    Reconduction au piquet che­mi­not de la Mouche.
  • Santé :
    6h00 à 9h00 col­lecte de sou­tien aux gré­vis­tes orga­ni­sée à l’appel de la CGT Vinatier au niveau du rond point devant l’hôpi­tal, 95 Bd Pinel.
  • Interprofessionnel :
    Diff de tract au rond point de solaize 6H 50 per­son­nes. CGT, CFDT, SUD, CNT
  • Blocage du tram­way à 12h
  • Soixante-dix mani­fes­tants ont bloqué le tram­way et le Rhônexpress (navette de l’aéro­port)
  • Rassemblement devant le siège de l’UMP de 14H à 15H30.
    500 per­son­nes
  • Rassemblement 18h place des ter­reaux.
    350 per­son­nes.
  • Mise en place de caisse de grève pour les tra­vailleurs-euses des raf­fi­ne­ries et/ou des che­mi­not-e-s :
    Les ensei­gnants de Vaulx-en-Velin en lutte (grève du 12 octo­bre au 22 octo­bre jour des vacan­ces) ont effec­tué une col­lecte au profit des des gré­vis­tes che­mi­nots et raf­fi­neurs. Ils ont ainsi récolté 817 euros qui ont été par­tagé en part égale entre la raf­fi­ne­rie et le dépôt de la Mouche.
    L’ini­tia­tive de cette caisse de soli­da­rité a été lancé et porté par des ensei­gnants de la CNT Education. En effet suite au mou­ve­ment de 2003 (7 semai­nes de grève), la CNT Education a mis en place une caisse de grève au sein du syn­di­cat, et les mili­tants de la CNT essaient de pro­mou­voir cela au sein des dif­fé­rents col­lec­tifs dans les­quels ils inter­vien­nent.
    La CNT Education 69 a également réussi à col­lec­ter 420 euros qui ont été remis aux gré­vis­tes de la raf­fi­ne­rie de Feyzin. La soli­da­rité est une arme !
    Solidarité avec les gré­vis­tes de la raf­fi­ne­rie de Feyzin : chèque à l’ordre de « soli­da­rité » compte commun CFDT -CGT de la raf­fi­ne­rie
  • Annecy.
    bloqué dès 4h du matin. Débloqué à 5h30.
  • Isère
    La CGT de l’Isère a bloqué le site de STMicroelectronics à Crolles

26 octobre :

  • Plus de 500 per­son­nes ont par­ti­cipé au blo­cage des routes dans le dépar­te­ment des Ardennes, à l’ini­tia­tive de l’inter­syn­di­cale.
  • Limoges : bar­ra­ges fil­trants sur les routes avec dis­tri­bu­tion de tracts.
  • A Caen, plus de 250 étudiants ont bloqué vers 15h le péri­phé­ri­que dans les deux sens.
  • A Rennes, cet après-midi, plu­sieurs dizai­nes de jeunes ont orga­nisé une opé­ra­tion « pou­bel­les bar­ri­ca­des » en blo­quant l’Avenue Janvier.
  • Affichage de ban­de­ro­les et mobi­li­sa­tion de plus de 200 per­son­nes, Place de la Comédie, à Montpellier.
  • Toulouse : 200 mani­fes­tants se sont ins­tal­lés rues Deville et du Collège de Foix pour blo­quer quel­ques heures toute entrée et sortie des camions de la Banque de France. C’est la série des « un jour, une action » censée tenir son monde mobi­lisé jusqu’à la mani­fes­ta­tion natio­nale de ce jeudi (Source : Libération).
  • A Lorient, plus d’une cen­taine de lycéens, étudiants et repré­sen­tants syn­di­caux (FO et CGT) ont bloqué dans l’après-midi la voie ferrée, au niveau du cours de Chazelles.

26 octobre. Des milliers de manifestants à Pointe-à-Pitre à l’appel du LKP.
Environ 6.500 personnes selon la préfecture, 20.000 selon les organisateurs, ont manifesté ce mardi à Pointe-à-Pitre. Le mot d’ordre de grève générale lancé par le même collectif semblait peu suivi, hormis dans l’audiovisuel.

5526 octobre. Appel au blocage du Musée d’Art moderne de Paris
L’intersyndicale (CGT, FO, Supap/FSU, SUD, Unsa) Ville de Paris a appelé tous les personnels de la Ville de Paris à se rassembler jeudi devant le Musée d’art moderne en grève et bloqué, pour protester contre la réforme des retraites.

26 octobre 15h40. 250 manifestants à Lyon.
Environ 250 personnes, d’après la police, sont réunies pour protester contre la réforme des retraites devant le siège de l’UMP, rue Edouard Herriot, dans le centre de Lyon. Ce rassemblement a été lancé à l’initiative d’un collectif d’organisations de jeunesse (syndicats étudiants et lycéens, MJS, jeunes communistes, jeunes verts). Les représentants des employés en grève de la raffinerie de Feyzin et des cheminots se sont joints au mouvement. Un important dispositif policier a été mis en place.

26 octobre - 14h30. 1 000 personnes défilent devant le Sénat pendant le vote de la loi sur la réforme des retraites. Étudiants (syndiqués ou non), lycéens, et aussi des grévistes aux couleurs de la CGT notamment.
La manifestation a commencé vers 14h30 par un rassemblement de 300 personnes, rejointes vers 15h30 par environ 700 personnes venues des facultés de Jussieu et de Tolbiac après des assemblées générales. Le rassemblement s’est dispersé à partir de 16h30.

26 octobre - 13h10. Une quarantaine d’élus de gauche manifestent devant l’Elysée.
Plusieurs responsables de gauche, dont Cécile Duflot (Verts) et Pierre Laurent (PCF) se sont rendus à midi à l’Elysée pour demander que le président de la République ne promulgue pas la loi sur les retraites.
« Nous exigeons plus que jamais avec le mouvement social que le président de la République ne promulgue pas cette loi et que soit ouvert un débat avec les organisations syndicales », a expliqué à la presse Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.
Pour Cécile Duflot, numéro un des Verts, « il n’est pas trop tard pour le gouvernement de suspendre les débats et de reprendre les négociations ».

26 octobre - 8h30. Deux cents manifestants devant le Medef à Saint-Étienne.
« Les patrons et élus UMP pensaient que le mouvement allait s’essouffler, nous sommes encore là. » (…) la détermination de certains grévistes est encore grande. Deux cents salariés grévistes dont une cinquantaine d’étudiants et lycéens ont participé au mouvement de ce matin à Saint-Étienne devant les locaux du Medef Loire. De 8h30 à 10 heures, les syndicats toujours unis ont rappelé aux représentants du patronat leur volonté de faire reculer le gouvernement pour revenir à la table des négociations.
Des œufs ont été lancés sur la façade de l’immeuble de la Cité des entreprises, des palettes et pneus ont été également brûlés.

26 octobre - 7h30.
Deux barrages installés par des manifestants aux portes de Rennes ce matin.
Un barrage fixe a été installé par des manifestants ce mardi, vers 7h30, sur la RN 24, route de Lorient, face à Auto-Omnia. Des palettes ont été incendiées. Ce barrage a entraîné des perturbations dans les deux sens et sur la rocade pour accéder à la porte de Lorient. Le centre d’information routière a enregistré jusqu’à 2 km de ralentissement.
Un peu plus tôt ce matin, un barrage fixe filtrant a été installé à Chartres-de-Bretagne sur le rond-point à l’entrée du site de PSA et sur un autre rond-point situé à proximité.
Les deux barrages ont été levés vers 8h15.

25 octobre.

  • Dans le Calvados, les Côtes d’Armor, le Gers, l’Ain, la Gironde, l’Hérault, le Nord, l’Ille-et-Villaine, Savoie, Seine-Maritime, Seine St Denis, Morbihan des blocages de ronds points, de zones industrielles et de dépôts de carburants sont prévues pour la semaine, ainsi que des barrages filtrants à l’entrée de grosses entreprises de la métallurgie. Des opérations « villes mortes » sont en préparation pour mardi et jeudi.
  • Dans d’autres villes, des barbecues ou pique-nique entre grévistes sont organisées.
  • La gare de Bordeaux a été envahie par des manifestant-e-s vendredi dernier et devait l’être de nouveau ce lundi.
  • Le centre des impôts de Toulouse Mirail est désormais bloqué par les agents, comme celui de Rangueil.
  • Il y a toujours relativement peu d’actions à Paris et Marseille. A Paris, une manifestation est organisée mardi 26 par l’UD CGT de l’hôpital de la Pitité Salpétrière (qui subit des restructurations importantes), à l’incinérateur de Paris-Ivry, occupée par les ouvriers. Les AG de facs en lutte appellent à s’y joindre.

25 octobre - 14h02. Un barrage filtrant a été mis en place sur la route principale d’accès à la Principauté d’Andorre, la RN 20 par une centaine de manifestants installés à la hauteur de l’Hospitalet-près-l’Andorre. « Nous bloquons par intermittence la route pour montrer au président Sarkozy que même pendant les vacances, la mobilisation (contre la réforme des retraites) est toujours là, la détermination des salariés de l’Ariège est toujours aussi importante, intacte », explique le secrétaire départemental de la CGT, Christophe Couderc.

25 octobre – après-midi. Opération « péage libre » à la Vavrette. Sur l’A40, une quarantaine de manifestants (soixante selon l’intersyndicale), s’est invitée peu après midi. Pour une opération « péage libre » au sortir de l’autoroute qui, si elle a surpris les automobilistes, leur a permis de faire l’économie du péage ou de soutenir les grévistes qui invitaient les usagers de l’A40 à abandonner quelques euros dans la caisse du « collectif départemental pour la grève générale ». Une action qui avait reçu le soutien de la CGT, des cheminots, de la CNT (Confédération nationale du travail) et de Solidaires (Sud rail, Sud éducation, Sud commerces et services, Solidaires douanes). Et celle de quelques salariés du privé.

25 octobre. Le mouvement de blocage au Mans ne faiblit pas, au contraire. Ce matin encore la Zone Industrielle Sud était bloquée, barricades et filtrage à braises sur place pour stopper les transports de marchandises. En revanche, il nous est impossible de reprendre le dépôt de pétrole au Mans, les CRS le gardent depuis jeudi, impossible d’approcher. Le collectif des syndicats CGT de la zone industrielle sud, au Mans, occupe les accès de la zone depuis ce matin, notamment les entrées et sorties d’autobus du dépôt Setram. La circulation a donc été fortement ralentie aux heures de pointe.

25 octobre – 5h. Brest. Une centaine de manifestants contre la réforme des retraites ont mis en place des barrages routiers, au sud de Brest, ce matin. Le Pont de l’Iroise a été bloqué, puis débloqué vers 9 heures. Bloqués, le pont de l’Iroise donc, mais aussi le rond-point de Palaren, à proximité de la plage du Moulin-Blanc. D’autres perturbations en cours et à prévoir. Ils voulaient à l’origine bloquer le dépôt pétrolier.
Ces barrages ont été levés. Une nouvelle barricade a été érigée sur la voie express, entre le restaurant La Petite Folie et la piscine Spadium Parc, dans le sens Brest-Quimper. Et ce n’est pas terminé. Vers 11 heures, les opposants comptaient prendre la direction de la place de Strasbourg pour y installer de nouveaux barrages.

25 octobre – 4h. Blocage des ronds-points d’accès au site de la Française de Mécanique de Douvrin, plus de 200 résistants sociaux. La FM, filiale à 50-50 des groupes Renault et Peugeot, compte encore, malgré la suppression de 3000 emplois, toujours plus de 3000 salariés.
8h : opération réussie, les bloqueurs quittent les lieux. Gros embouteillages. (lire cet article pour un récit total de l’action).

25 octobre - 2h30. A Rouen, une soixantaine de personnes se sont retrouvées (majoritairement des étudiants, mais aussi des routiers, cheminots, enseignants, chômeurs, employés) devant le MIN (marché d’intérêt national) et ont entrepris d’en bloquer les accès avec des tas de pneus et de palettes. Selon le site du Paris Normandie, les fumées des pneus enflammés auraient aussi perturbés la circulation au Mont Riboudet. Dès le départ, ce blocage avait été décidé comme étant mobile. Au bout de 2 heures, les bloqueurs ont donc levé le camp, suivis par plusieurs voitures de police. Destination : Darnétal, où se trouve le dépôt de bus de la TCAR. L’intégralité du trafic des bus et Téor a été stoppé. Les conducteurs, qui ne pouvaient prendre la route, sont allés saluer chaleureusement les bloqueurs. À 9 heures, une partie des grévistes étant partie à leurs AG, le blocage a été levé.


International

28 octobre. Protestation de solidarité devant l’ambassade de France à Londres.
Une trentaine de militants, essentiellement de Workers Liberty et des Partis Communistes-Ouvriers du Kurdistan et d’Iran (Hekmatistes), mais rejoint par d’autres dont un petit groupe de sympathisants du Parti Socialiste français, ont protesté devant l’ambassade de France à Londres le 27 octobre en solidarité avec l’actuel mouvement de grève.
Notre pancartes indiquaient entre autres : “Travailleurs de tous les pays, unissez-vous !”/”Workers of the world, unite !” ; “Non au cassage de grève de Srako” ; “France-Grande Bretagne, une même lutte contre l’austérité” ; “Nos vies valent plus que leurs profits” et simplement “solidarité”. Nos slogans comprenaient ” Sarko, Sarko, Sarko, Sarko, out, out, out” et “les travailleurs unis ne seront jamais vaincus”. Nous avons aussi essayé d’apprendre quelques chansons de protestation françaises et avons chanté l’Internationale dans quatre langues au moins.


Police & arrestations

28 octobre.

  • 20h07 - 22 interpellations de « casseurs » en France ce jeudi - Le ministère de l’Intérieur a indiqué que toutes ces personnes ont été placées en garde à vue, dont une a été déférée devant la justice. Quatre policiers ont été blessés jeudi. Il n’y avait pas eu d’interpellations de « casseurs » depuis le 23 octobre, a ajouté l’Intérieur.
  • 19h53 - Un an ferme pour un mineur qui avait jeté des pierres sur la police à Toulouse - Le mineur de 16 ans a été condamné ce jeudi par le tribunal des enfants de Toulouse. Placé en détention depuis le 15 octobre, il pourrait même rester en prison plus de deux ans, le tribunal ayant notamment révoqué deux « sursis avec mise à l’épreuve », dont il bénéficiait dans le cadre de condamnations antérieures. Il avait déjà été condamné deux fois à 4 mois et 5 mois de prison avec sursis « pour des atteintes aux biens » selon le procureur de la République de Toulouse Michel Valet, et a été en outre condamné jeudi lors de la même audience à 4 mois ferme dans une autre affaire de « recel de vol ».
  • 12h30 - 11 jeunes interpellés à Nanterre - Onze jeunes âgés de 14 à 20 ans ont été interpellés jeudi dans les Hauts-de-Seine, soupçonnés d’avoir participé aux violents affrontements avec la police à proximité du lycée Joliot-Curie de Nanterre la semaine précédente, selon des sources policières. Vers 6 heures, les policiers de la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine ont arrêté onze personnes dont sept mineures, « la plupart défavorablement connues des services de police », identifiées à partir de photos et de films pris par les policiers lors des violentes manifestations devant le lycée. Lors de leur interpellation, la plupart des jeunes arrêtés ont reconnu avoir participé aux manifestations.

28 octobre. Affrontements en fin de manifestation à Saint-Nazaire : huit interpellations
La manifestation contre la réforme des retraites qui a mobilisé entre 8 000 et 10 000 personnes à Saint-Nazaire s’est achevée vers 17 h.
Peu de temps après, quelque 200 à 300 personnes se sont dirigées vers la sous-préfecture. Après une longue attente au rond-point des Quatre-Z’horloges, une quarantaine d’entre-elles se sont avancées un peu plus. Les forces de l’ordre, gendarmes mobiles et CRS, postés dans les rues voisines, se sont alors mis rapidement en place avant de charger et de disperser les opposants. Les heurts ont été moins importants que les fois précédentes. Les forces de l’ordre auraient procédé à huit interpellations.

26 octobre - 20h05. En Corrèze, la préfecture de Tulle annonce à l’AFP que « quatre individus incontrôlés » qui participaient au blocus du dépôt de Brive « ont été interpellés mardi dans l’après-midi alors qu’ils tentaient de s’introduire dans l’enceinte du dépôt, un site classé dangereux ». Ces personnes sont ressorties du commissariat vers 19H00 après avoir fait l’objet d’un contrôle d’identité et d’un examen médical à la demande du procureur de la République de Brive, selon un membre du collectif de Millevaches.

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