La Confédération européenne des syndicats (CES) appelle mercredi à une journée d’action dans chaque pays de l’UE contre les plans de rigueur, pour que les droits des travailleurs soient garantis et que les banques et les institutions financières soient lourdement taxées.
Les plans d’austérité se multiplient partout en Europe. Des mouvements de protestation se développent en Grande-Bretagne, en Grèce, au Portugal, en Espagne, en Italie, en Roumanie… Des réactions éparses qui n’ont guère d’efficacité.
L’Europe va droit dans le mur du chômage et de l’appauvrissement. Elle le fait par un souci d’orthodoxie budgétaire qui tourne à l’aveuglement idéologique, et par le biais de sauvetages qui ne sauvent rien. Il est donc temps que le peuple européen se mobilise : face à la folie européenne, il faut une riposte européenne et seule la réaction organisée des citoyens peut infléchir ces orientations néfastes !
La Confédération européenne des syndicats, qui regroupe 82 organisations de 36 pays, appelle à une journée d’action unitaire le 15 décembre prochain, sur le mot d’ordre "Non à l’austérité pour tous et aux bonus pour quelques-uns ! Priorité à l’emploi et à la croissance !"
A Bruxelles, une délégation de la CES et des organisations syndicales belges cernera le siège de la commission à l’aide d’une ceinture, symbole de l’austérité, tandis que de nombreuses actions décentralisées auront lieu un peu partout.
En France, les organisations syndicales CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA ont décidé d’interpeller les décideurs politiques et économiques par des initiatives unitaires sur tout le territoire. La CGT propose des initiatives d’action permettant au plus grand nombre de participer et de s’exprimer : Voir ici sa carte de France des manifestations et rassemblements.
Le 15 décembre, en France et partout en Europe, agissons pour dire non à l’austérité, oui à une autre répartition des richesses, à l’augmentation des salaires, à la création d’emploi dignes et à des services publics de qualité !
Mobilisons-nous pour :
- Affirmer que les salariés européens refusent de payer une crise dont ils ne sont en rien responsables,
- Faire entendre les revendications exprimées lors de la mobilisation sur la retraite,
- Exiger l’amélioration des conditions de travail, l’augmentation des salaires,
- Exiger une véritable politique d’emplois stables pour tous, notamment pour les jeunes et les plus de 50 ans.
[Source : Dazibaoueb]