[ [ [ Le harcèlement répressif permanent envers les opposants - Yannis Lehuédé

Depuis la création de la "commission du dialogue", à la suite des jours les plus violents qu’ait connue la ZAD ("Zone d’Aménagement Différé" ou "Zone A Défendre") le gouvernement a décidé d’arrêter les opérations coup-de-poing. Avec la résistance inattendue et un soutien national à la cause, cette approche a été laissée de côté. La "commission du dialogue" avait concédé qu’un climat d’apaisement était nécessaire sur place pendant ses pourparlers avec les opposants qui souhaitaient négocier avec elle - l’ACIPA et les zadistes réclament toujours le départ des forces armées de la zone comme condition préalable au dialogue.
La péfecture de Loire Atlantique semble bien avoir changé de stratégie : elle préfère désormais couper la ZAD de l’extérieur et criminaliser ses soutiens. Un blocus a été décrété en décembre pour empêcher de l’approvisionner - officiellement en produits inflammables - mais cet arrêté préfectoral a permis de faire fouiller tous les véhicules qui traversent la ZAD, refouler les matériaux de construction, saisir les outils, de contrôler l’identité de toutes les personnes qui y passent et bloquer les routes et chemins stratégiques. Les zadistes et les habitants "historiques" sont contraints de passer à travers champs pour se rendre au village de cabanes de la "Cha Teigne". Ceci sans aucune justification légale sérieuse mais dans le but d’empêcher le ravitaillement en nourriture et d’entretenir la guerre des nerfs.

Depuis cet automne, les zadistes ont su garder le sens de l’humour et contre-attaquer avec malice (voir l’article précédent sur le sujet) face à l’occupation des forces armées qui maintiennent une pression permanente et provoquent les habitants de la zone régulièrement. On se souviendra du précédent étouffement policier dans le quartier de La Défense avec les braves Indignés qui campaient sur la dalle de béton sans tente ni bâche pour se protéger des intempéries de l’hiver.

La bataille s’est considérablement durcie sur l’aspect juridique. Des personnes ont été arrêtées et certaines placées en garde à vue. Sur seule foi des policiers, des militants ont été condamnés à des peines de prison - pour l’exemple. Les autres arrêtés écopent d’une interdiction de séjour sur les communes concernées par le projet d’aéroport. Historiquement, cette peine était réservée aux délinquant sexuels qui, une fois remis en liberté, pouvaient manifester des signes de vengeance envers leurs victimes. Manifestement, tout l’arsenal législatif est désormais mis à contribution pour les besoins de la "police politique".

Le gouvernement français, fort de son expérience réputée - et exportée - en matière de contre-insurrection, utilise tout l’arsenal sécuritaire et judiciaire, durci au fil des ans, pour mater les comités de soutien locaux. À Paris, des militants qui avaient griffonné leur opposition à ce projet symbolique (sur la vitrine d’une permanence du PS ou des palissades de chantiers) ont subi le sort de terroristes : gardes à vues de 72 heures, perquisitions d’appartements et d’ordinateurs... et attendent leur procès.
Quand le débat "démocratique" sur les projets pharaoniques en période de crise est confisqué dans l’hémicycle, il se manifeste dans la rue.

Les actions du collectif parisien de soutien aux zadistes a subi une attention toute particulière de la part des services de l’État. La séance de graffitis sur les planches du chantier de rénovation des Halles (concédé au groupe Vinci) a fini par l’arrestation de la plupart des participants. Certains ont vu leur garde à vue prolongée et sont restés entre les mains du service de "police politique", le S.I.T. (Service d’Investigation Transversale), chargé notamment des affaires de « délinquance astucieuse » et « d’émeutes urbaines ».
Plus récemment, une quinzaine de membres de ce collectif ont été arrêtés par le même service à proximité de la propriété de Mr François Pinault et de Salma Hayek. Certains ont pique-niqué dans la propriété du principal actionnaire du groupe Vinci - chargé de bétonner le site prévu pour le nouvel aéroport de Nantes - cela montre que ces gens fortunés ne sont pas à l’abri dans leurs forteresses pour rendre compte des agissements de leurs entreprises vis à vis de la population. À déployer de tels moyens pour étouffer ces actions, le gouvernement a bien compris qu’on pouvait réclamer justice par nous-mêmes !

Malgré ça, les actions continuent au sein des collectifs et dans le bocage près de Nantes, une nouvelle ferme abandonnée a été réoccupée (Bellevue), désormais protégée par les tracteurs "vigilants", avec l’intention de lui rendre son utilisation agricole en auto-gestion, d’autres publient "Détachez vos ceintures", une BD sur NDDL qui est sortie lors du festival d’Angoulême... et une chaîne humaine de 25 kilomètres est prévue pour le 11 mai autour de la ZAD !
À suivre...

Paris s’éveille

Ligne de communiqué des zadistes au moment du FestiZad (4 janvier 2013) :

"bon alors, en fait, le sous-préfet il a dit qu’avant il avait piscine et il vient de rentrer au bureau et que son pote avant qu’était au boulot, il avait pas compris la situation, et étant très énervé, il a sorti un arrêté préfectoral un peu démesuré. Du coup le sous-prefet s’excuse, et il a dit que désormais il allait laisser passer les gens. (en revanche il ne veut toujours pas laisser monter les chapiteaux parce que c’est vraiment trop dangereux)."

[Source : ZAD]

Communiqué de la ZAD du vendredi 4 janvier 2013 : La préfecture met en danger des milliers de personnes

Etonnant communiqué que celui émit par la prefecture hier après-midi. La première moitié est entièrement consacrée à expliquer que la préfecture n’aurait pas été prévenue et n’aurait pas non plus réussi à nous joindre. Outre le fait que les contacts étaient visibles sur le site depuis près d’un mois et que nous recevons environ 200 mails par jour, l’équipe sanitaire avait appelé la préfecture il y a 15 jours de cela pour se mettre en relation. Le but étant d’être sure qu’ils puissent accéder sur zone. Il leur avait été répondu que la préfecture laisserait faire l’évênement et n’interviendrait pas sur site. Cela semblait coincider avec la demande émise par la commission de dialogue. Etrangement, selon le cabinet du prefet, notre interlocuteur n’aurait pas transmis les informations et serait actuellement en congés. Cela ne nous semble pas très crédible... Effectivement, la préfecture n’a pas interdit cette manifestation festive. Pourtant, depuis ce matin, tout est bloqué aux entrées de la ZAD. Que ce soit de la nourriture, des structures, du materiel médical et même les toiles de tente des manifestants ! En gros tout ce qui peut servir de près ou de loin au bon déroulement de la ManiFestiZAD. La majorité du matériel de sonorisation et quelques chapiteaux étant deja sur place, la manifestation aura bien lieu. Toutefois la sécurite sanitaire des participants s’en trouve fortement impactée : plus d’abris ni de tentes pour dormir au chaud la nuit, plus de matériel médical de premier secours et une tension évidente ne pouvant conduire qu’à des affrontements. Loin de vouloir calmer la situation, la préfecture semble donc vouloir créer de nouveaux champs de batailles. Par cette situation, elle fait surtout en sorte de favoriser les accidents sanitaires lors de cette manifestation festive. Elle en assumera pleinement les conséquences. Cette manifestation se voulait festive, si les provocations continuent nous n’hesiteront pas à déplacer la manifestation au centre ville de Nantes.

La BD "Détachez vos ceintures" co-édition du Kyste présentée au 40e festival d’Angoulême 2013

Francois Pinault - Vinci n’aime pas qu’on pique-nique dans sa propriété...
16 inculpations

François Pinault est depuis 2006 le 2ème actionnaire du groupe VINCI. Sa holding Artémis, également actionnaire de Bouygues, autre géant du BTP bien connu, a acquis près de 12 millions de titres du bétonneur de Notre-Dame-des-Landes ! Alors quand on a appris que Pinault représentait à lui seul 5% du capital de Vinci, on s’est dit que ça méritait bien un pique-nique sur la pelouse de son château !

Sans attendre d’y être invitéEs, nous nous sommes renduEs à quelques unEs sur le domaine de la Mormaire et, profitant d’une porte ouverte, nous sommes dirigéEs vers le parvis du château où nous avons déployé une banderole, avant de partager quelques morceaux de quiche et quelques bières artisanales made in ZAD.

Pour dire toute la vérité, nous ne nous sommes pas attardéEs. Après avoir expliqué l’objet de notre présence aux employéEs du (multi)milliardaire (sa fortune personnelle est de 8,1 milliards d’euros, soit 472 000 années de SMIC), nous sommes très vite repartiEs en criant quelques slogans bien à propos : « Pinault, pollueur, voleur, expropriation ! » Rien de bien méchant en somme...

Pinault et ses acolytes de Vinci, eux, ne se gênent pas pour projeter la destruction de 2000 hectares de bocages et de terres agricoles pour y construire un aéroport inutile et coûteux. Ils ne s’offusquent pas non plus du fait que des centaines d’hommes en uniforme violent quotidiennement les propriétés des habitants de la zone pour les en exproprier par la force. Ils ne sont pas gênés, de manière générale, du fait qu’ils contribuent au désastre écologique et à la destruction lente et irrémédiable de nos espaces de vie et de notre atmosphère.

Nous, pique-niqueur/euses du dimanche, résistantEs en bottes crasseuses, hordes indisciplinées et fières de l’être, revendiquons notre impertinente intrusion sur la modeste propriété du patron de Pinault-Printemps-Redoute.

Pour autant, nous regrettons que de jeunes randonneur/euses aient eu à subir la répression à notre place. En effet, 16 personnes de 17 à 20 ans ont été interpelléEs (info AFP reprise par divers média) sur un chemin de campagne et maintenues en garde-à-vue durant 45 heures, subissant auditions et relevés d’empreintes digitales et génétiques.

InculpéEs pour « violation de domicile » et « menaces de mort », ainsi que pour « refus de se soumettre aux opérations de relevés signalétiques » et « refus de se soumettre aux prélèvements biologiques » pour certainEs, ils et elles comparaîtront les 28 février 2013 à 9h30 devant le Juge des Enfants au TGI de Paris (1 personne) et le 11 mars 2013 à 14h devant la 7ème chambre D du TGI de Versailles (15 personnes).

Nous, militantEs de tous âges, agissant en conscience et en accord avec nos principes, exprimons toute notre solidarité avec les inculpéEs et appelons chacunE à nous rejoindre dans notre lutte déterminée contre Vinci et son monde, contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et contre tous les autres Grands Projets Inutiles et Imposés !

Des personnes du collectif parisien de soutien à la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

[Source : Mille Babords]

Lettre ouverte à François Hollande, par Jean-Marie Ravier, PDG de Mécan’outil :

Monsieur le Président, et cher camarade,

(je me permets cette familiarité en tant que co-diplômé Service Public 74, de la rue Saint Guillaume). Vous avez reçu ces derniers mois des courriers de Marcel et Sylvie Thébault, de Brigitte et Sylvain Fresneau, de Chantal et Thierry Drouet, de Geneviève Lebouteux, de Jacques Chiron, de Françoise Verchère, de Patrick Baron, de Michel Tarin, d’Anne-Marie Chabod, de Philippe Trotté, d’Agnès Belaud, d’un collectif d’Orvault, de Dominique Fresneau, de Benoît Rubin, du CéDpa, d’Eric Jean, de Violette Boiveau, de Christophe Mounier, de Marie Jolivel et de Thierry Masson, soutenus par l’ensemble de la coordination des opposants au projet de nouvel aéroport à Notre Dame des Landes, vous demandant un entretien. La commission de dialogue mise en place a effectivement une mission très limitée et nous insistons pour vous rencontrer personnellement.

Ce courrier a pour but de vous apporter un éclairage différent, sur le problème largement traité de « l’Ayrauport ». L’éclairage d’un chef d’entreprise de la région nantaise.

Différent parce que la plupart de mes confrères sont encore unis derrière l’étendard de la Chambre de Commerce, pilier historique du projet NDDL. Or, si l’on regarde le projet avec l’éclairage que vous connaissez bien de la Cour des Comptes, on ne peut que constater que les 600 millions d’Euros du projet devront bien être financés un jour, cela se fera majoritairement par les 4 000 000 d’usagers annuels, ce qui renchérira le coût de chaque billet AR de 20 euros environ.

Nantes Atlantique est totalement amorti, les rares extensions récentes ont été faites de façon frugale par une chambre de commerce obsédée de longue date par la perspective de NDDL.

L’aéroport actuel est hyper compétitif personne ne le dit !

Cette explosion inéluctable des taxes d’aéroport représente à la fois peu et beaucoup. C’est peu pour les vols charters longue distance, car on touche à des voyages à budget élevé : 1500 à 3000 €. C’est beaucoup pour les vols low cost. Un aller-retour Nantes Nice, Nantes Marseille, Nantes Genève, coûte souvent moins de 100 euros, soit moins cher que les 120 à 140 euros d’un aller-retour Nantes Paris en TGV en seconde à la même échéance.

On ne vous dit pas tout ! La belle croissance du trafic de Nantes s’est faite ces dernières années, et se fera les années à venir par la croissance du low cost, RYANAIR, EASYJET, plus récemment VUELLING, et VOLOTEA, qui vient de créer à Nantes un véritable pôle low cost.

Notre Dame des Landes, va faire fuir ces low cost. Des expériences multiples prouvent qu’elles sont frileuses et allergiques aux taxes d’aéroport élevées. Rennes et Angers sont prêts à dérouler le tapis rouge pour les accueillir, et NDDL redescendra inéluctablement sous les 3 000 000 de passagers annuels. Désastre financier garanti ! Impossibilité de couvrir les frais directs d’un aéroport surdimensionné et, encore plus grave, de rembourser une dette très importante.

Désastre surtout pour le contribuable car l’équipe d’avocats de VINCI a très bien « blindé » son contrat !

Le chef d’entreprise que je suis sera pénalisé doublement :

1/ Parce que l’explosion du low cost nantais ces derniers temps m’a permis une bien meilleure présence commerciale sur certains territoires, notamment à l’exportation, mon carnet de commandes en ressent déjà l’impact favorable, malgré la conjoncture.

2/ Tout parallèlement, mes clients viennent beaucoup plus facilement me rendre visite, des Anglais la semaine prochaine, des Suisses dans quinze jours, qu’il était très difficile de faire venir avant le low cost.

Le low cost favorise donc de façon significative l’activité et la compétitivité (mot à l’ordre du jour) des entreprises régionales. Sans parler de l’impact qu’aurait le départ des low cost sur le tourisme local…

En conclusion, NDDL sera une plate-forme non compétitive, ce qui fera fuir les low costs avec des impacts lourds sur l’activité et l’emploi.

Deuxième considération, là aussi jamais évoquée dans le débat NDDL :

Le low cost que j’utilise fréquemment, peut aussi être analysé à travers le prisme de l’analyse sociologique, que l’on apprend aussi Rue Saint Guillaume. Il est frappant de constater que l’on est très loin de l’ambiance feutrée, très « jet set » du transport aérien des années passées.

Les passagers du low cost proviennent de toutes les CSP, même les plus modestes. C’est comme aux USA un transport de masse, qui démocratise totalement le voyage, moins cher encore une fois que le rail, et même avec des profits pour les compagnies concernées (les seules du secteur aérien constamment profitables et en croissance).

Votre sensibilité politique devrait être sensible à cette démocratisation objective et indiscutable des voyages aériens.

Démocratisation qui sera remise en cause par NDDL, et le départ des low costs

Troisième point original, plutôt dans une optique purement politique : Nantes est un bastion socialiste mais ce bastion est fragile. Pourquoi ? Deux raisons :

1/ Les automobilistes Nantais, malgré les efforts énormes (et ruineux) en faveur des transports en commun, réalisent une part incompressible de 55% des déplacements. Une majorité donc, liée en très grande partie à l’urbanisme « tâche d’huile » de la métropole qui rend la voiture indispensable pour beaucoup de déplacements. Cette majorité commence à être excédée des embouteillages, des pertes de temps quotidiennes, et de la pollution que cela engendre. Pertes de temps qui sont également au détriment de la compétitivité du tissu économique régional.

Cette majorité d’automobilistes réclame une troisième file sur la rocade de NANTES, bloquée une bonne partie de la journée, elle réclame des parkings beaucoup plus grands, aux extrémités des réseaux de transports en communs. Les parkings actuels sont saturés de très bonne heure chaque matin.

Ces travaux pourraient être financés très facilement avec une fraction des sommes budgétées pour la desserte de NDDL, et ils changeraient la vie de nombreux automobilistes qui sont aussi des électeurs.

2/ Lors des prochaines élections, la donne sera radicalement changée :

a/ Jean Marc Ayrault ne sera plus là !

b/ L’alliance électorale avec les Verts ne sera vraisemblablement plus à l’ordre du jour

Risque majeur que Nantes bascule à droite surtout si l’on continue à brimer la majorité silencieuse des automobilistes pour les pousser dans les transports en commun !

Maintenant, quelques considérations plus techniques, et là c’est l’ingénieur qui s’exprime ! (Centrale Paris)

1/ On ne vous dit pas tout ! Le bruit des avions baisse aussi vite que leurs exigences en carburant, les vieux aéronefs bruyants sont retirés du service, car ce sont également des gouffres à kérosène. L’empreinte sonore des nouvelles générations d’aéronefs équipés de réacteurs UDF unducted fans (post 2025) n’excédera pas les limites des plateformes aéroportuaires.

Demandez donc aux services de l’Etat de remettre à jour le plan d’exposition au bruit (PEB), en tenant compte des machines retirées du service depuis 10 ans pour les plus bruyantes, cela montrerait une volonté objective de faire avancer les choses ! On verra que le problème du bruit ne fait courir aucun risque à l’urbanisation de l’île de Nantes, comme un ancien maire avait pu le craindre !

2/ On vous a caché aussi qu’il était facile de prolonger une des lignes de tramway jusqu’à Nantes Atlantique, (1500 m depuis le terminus de la Neustrie, zone non urbanisée). La desserte ferroviaire tram-train prévue pour NDDL coutera au bas mot 20 fois plus cher ! Sans parler des 3 000 000 000 d’euros du TGV Nantes Rennes via NDDL.

Dans le contexte financier actuel, il est facile de comprendre que cette liaison ne se fera jamais ! Il faut l’avouer aux Français. Il faut également mettre à jour le dossier VINCI si l’on veut éviter que le contribuable, taillable et corvéable à merci, ne doive indemniser le concessionnaire, qui aura subi un préjudice de ce fait.

En tout cas, les taxis nantais se réjouissent de NDDL ! A juste titre : ils pourront renouveler leurs grosses AUDI et MERCEDES plus fréquemment….

3/ Il faut également que vous sachiez qu’au voisinage immédiat des aérogares prétendument en voie de saturation de Nantes Atlantique, se trouvent des hangars pour petits avions privés. Très pratique pour les mandarins de la chambre de commerce et leurs amis ! Aller à Belle Ile ou l’ile d’Yeu en avion privé, c’est quand même bien agréable !

En conclusion, NANTES ATLANTIQUE est un excellent aéroport, très compétitif, très facile à mettre à jour progressivement, du fait de ses réserves foncières importantes. La chambre de commerce avec son obsession pour NDDL, l’a fait évoluer de façon très frugale, ce qui représente un gros atout aujourd’hui.

Les contribuables nantais apprécieront certainement que l’on dépense leur argent pour améliorer leur vie quotidienne, et non pour un équipement absolument inutile et qui handicapera la compétitivité de leurs entreprises, l’attractivité de leurs activités touristiques, et alourdira leurs impôts.

Dans l’attente de votre proposition de rencontre, je vous assure, Monsieur le Président, de toute ma considération.

Le président-directeur-Général

P.S. Je ne suis pas seul à apprécier NANTES ATLANTIQUE !
"L’aéroport Nantes Atlantique élu meilleur aéroport européen"

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