À l’appel de l’AG Interluttes, une grosse centaine de personnes se sont réunies à la gare, pour partir en manif «sauvage» aux flambeaux. Chacun-e a apporté son flambeau, artisanal ou non. Des tambours et des bidons ont accompagné la lumière des flambeaux. Des tracts ont été diffés pour informer les grenoblois.e.s que «la lutte continue» et que s’illes sont intéressé.e.s, des AG se tiennent tous les soirs à 17 heures sur le parvis de la gare.
Des slogans ont été criés : «Pas de retraites en lambeaux, des retraites aux flambeaux !», «Travail, Sécu, éducation, c’est nous qui travaillons, alors c’est nous qui décidons !», «Grève générale !», «On ne négocie pas le recul social, on le combat par la grève générale, l’action directe et l’sabotage !», des chansons ont été entonnées, des youyous ont été poussés.
L’accueil des passant.e.s a globalement été bon, des automobilistes nous ont soutenu.e.s en klaxonnant. Malgré tout, nous avons été confronté.e.s à l’inertie des consommateurs, trices, place Grenette. Le slogan «Travaillez, consommez, le MEDEF s’occupe du reste !» a alors été chanté.
Cette belle manif a permis de montrer, et de prouver, s’il en était besoin, que la lutte continue, avec ou sans l’accord des centrales syndicales parisiennes, avec les travailleureuses, précaires, chômeureuses, étudiant.e.s et lycéen.ne.s qui le souhaitent. Le vote de la loi ne changera rien. Le bulletin PS en 2012 non plus.
Malgré la présence de trois voitures de la BAC et d’un fourgon de la police nationale, la manif s’est dissoute tranquillement, quand elle l’avait décidé, sans aucune répression.
[Source : Indymedia Grenoble]