[ [ [ XXème arr. : Presse libre contre politiciens démagogues - Yannis Lehuédé

Saluons l’apparition d’un confrère, le75020.fr, le journal du web du XXème. Nous rendons ici hommage à cette initiative, sans en savoir plus sur son origine et ses éventuelles intentions, du fait que nous avons été surpris de découvrir qu’il ne s’agit pas d’une feuille de choux municipale, mais bien d’un média indépendant, qui s’intéresse à la réalité locale – les deux mamelles d’une presse libre et de toute démocratie...

On y voit dans l’article ci-dessous comment Frédérique Calandra conduit les débats avec poigne. Cette parachutée du Parti socialiste qui nous aura débarrassé de Michel Charzat, se croit autorisée à dicter sa vision des choses dans ce XXème qui n’en est pas à son premier politicien arrogant, depuis l’heureusement oublié Bariani, à qui on doit une bonne part de la destruction de cet arrondissement, à laquelle ses successeurs ne semblent pas avoir renoncé.

On en voudrait plus, des informations détaillées sur le budget municipal. À quoi sert-il réellement ? Le budget de la ville – une des plus riches du monde, sinon la plus riche – est de… 8 milliards d’euros. Où l’on voit que les quelques centaines de milliers d’euros saupoudrés par la mairie du XXème sur quelques associations ne représentent quasiment "rien".

Où l’on voit surtout la maire d’arrondissement appeler à une manifestation contre les marchands à la sauvette !

Faudrait-il supplier le Parti socialiste de nous parachuter quelqu’un d’autre aux prochaines élections ?

Ou bien se débarrasser du Parti socialiste, au risque de confier la Mairie à nos sympathiques amis des Verts et du Parti de gauche – eux-mêmes bien souvent tentés par un dirigisme de mauvais aloi ?

En tout cas, on n’aura jamais vu aussi grosse catastrophe que Frédérique Calandra – et on en regretterait presque Charzat…

Les fascistes de gauche, ça suffit.

Paris s’éveille

Du temps et de l’argent au Conseil d’arrondissement

L’incendie du 6, cité du Labyrinthe, l’expulsion des migrants tunisiens d’un squat rue Simon Bolivar, les ateliers d’artistes et une série de subventions votées. Frédérique Calandra, maire du 20e, a été « maître de l’ordre du jour » avec fermeté mais une notion du temps toute relative au conseil d’arrondissement du 20e, jeudi 5 mai 2011.

« Huit minutes de pause », c’était le temps accordé aux élus. Juste le temps de respirer entre la réunion en séance plénière du CICA et le conseil d’arrondissement.
De retour de pause (qui a en réalité duré un quart d’heure), Frédérique Calandra a tenu un discours hommage sur l’incendie du 6, cité du Labyrinthe. Lui-même précédé d’une minute de silence (qui a en réalité duré une dizaine de secondes).

La maire du 20e a souhaité « rendre hommage aux gens qui se sont mobilisés » : directeur général des services, membres de son cabinet, élus, DASES. Elle a salué les initiatives de sa mairie, notamment le relais solidaire ouvert « depuis le jour de l’incendie » (bien qu’en réalité, il s’est écoulé une semaine avant qu’il soit mis en place).

Elle a souhaité défendre particulièrement la brigade des sapeurs pompiers de Paris. Pour ce faire, elle a décrit les événements avec une exactitude métronomique : « Les pompiers, ce soir-là, ont enregistré le premier appel à 3h01. Cet appel a été transmis à 3h03 à la caserne Parmentier qui est en charge de ce secteur. Les pompiers de la caserne Parmentier étaient sur place à 3h11. Ils ont mis très peu de temps à intervenir. »

Les migrants tunisiens : débat non désiré

Mercredi 4 mai, 128 Tunisiens étaient évacués d’un squat rue Simon Bolivar (19e). Frédérique Calandra a adressé un « message à ceux qui ont fait le jeu que ça se radicalise » (...)

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