En cette douce fin d’année, la chasse aux sans-papiers se déchaîne. Pour respecter les objectifs hystériques de la
“politique du chiffre”, la police et la gendarmerie arrêtent à tour de bras, et enferment dans les centres de rétention
des victimes de la chasse au faciès – souvent en dépit de toute légalité, et en faisant fi toujours du sens humain
le plus élémentaire. Trop c’est trop.
À Roissy, à Vincennes, et ailleurs, le mouvement de révolte des sans-papiers se
répend comme une traînée de poudre. Tout aura commencé lorsque Abou N’Dianor, un professeur de mathématiques
sénégalais de la région d’Orléans, se retrouvant au Mesnil-Amelot, menacé d’expulsion immédiate en dépit de
son évidente “utilité sociale”, aura regardé ses compagnons d’infortune et compris qu’ils étaient tous victimes,
comme lui, d’une mécanique délirante et cruelle.
« Nous ne sommes pas des bêtes sauvages, ni des chiens ! »
December 2007
Par exemple, ils entrent dans les chambres pour faire des fouilles à n’importe quelle heure de la nuit, ils font entre 8 à 10 rondes par 24 heures, au...
À Roissy, 150 demandeurs d’asile maintenus dans des conditions inhumaines
December 2007
Du fait de la saturation du lieu d’hébergement dit hôtelier, Zapi 3, ils passent jours et nuits dans les salles de transit des aérogares, dans des...
Grève de la faim au Mesnil-Amelot
December 2007
En effet, soumis à la pression de la politique du chiffre à tout prix, les Préfectures et les services de police recourent à tous les moyens et à tous les...