[ [ [ Caméraman monteur - Yannis Lehuédé

Cadreur depuis de nombreuses années sur des sujets multiples et dans des conditions variées, je suis à l’aise avec le matériel et à l’affut de ce qui se déroule, des éléments à ne pas manquer.
J’ai filmé une multitude de concerts, souvent sans trépied, au plus près des musiciens et du public pour en retransmettre l’émotion.
J’affectionne également le tournage de making-of, reportages journalistiques, conférences, manifestations, pour restituer ce qui se dit, en illustrer le récit et l’ambiance avec les à-côtés propres à chaque évènement.

Avec un goût pour la photographie, je cadre la scène de manière originale autant que possible, en servant le sujet filmé et en utilisant au mieux la lumière disponible, ou en recréant celle qui convient. Ceci pour permettre au film d’être agréable, instructif et pourquoi pas surprenant, dans l’optique de conserver l’attention du spectateur derrière son écran.

Généralement, je réalise moi-même le montage et l’étalonnage du film (mais pas toujours, libre à vous). Cela permet de conserver la cohérence d’origine avec l’ambiance du moment filmé : souligner les mouvements de caméra dynamiques avec un montage rythmé et restituer la force, la prestance et la synergie d’un autre moment, cadré de manière statique allié à un montage discret et aéré, selon l’esprit du moment. L’essentiel est de restituer l’énergie et l’émotion propre à chaque instant filmé et son environnement originel.

 

Chaque évènement nécessite une configuration adaptée (choix des axes de caméra, dispositif pour la prise de son, avec ou sans interviews, vues des backstages, réactions des participants lors de conférences...). Voici quelques exemples de configuration selon le type d’évènement à capter.

 

Captation de spectacles

Pour les spectacles vivants, je recommande de privilégier l’utilisation de deux caméras :

  • pour présenter la scène dans son ensemble (avec une caméra sur trépied),
  • une deuxième pour des plans rapprochés sur le/les personnage/s mis en avant à chaque moment important du spectacle.
    L’enjeu est de capter les émotions et les ambiances au plus près de la réalité vécue. Des images de l’envers du décor, de la préparation, etc, peuvent également être utiles, mais pas indispensables. Elles seront filmées avant ou après le spectacle lui-même, avec l’une des deux caméras. Cet aspect peut nécessiter d’établir au préalable une forme d’intimité avec les comédiens et les techniciens pour que chacun reste naturel à l’image.

 

Films de conférences

Lors des évènements comme les discours, conférences, inaugurations, présentations… une seule caméra focalisée sur le conférencier peut suffire. Cependant, n’oublions pas qu’on ne regarde pas de la même façon ce type d’exercice derrière un écran. Pour une retransmission plus dynamique, une deuxième caméra (fixes ou pas) est souvent envisagée, surtout s’il y a plusieurs intervenants et des questions de la salle. Avec l’habitude, je sais cadrer au vol les personnes posant des questions, même s’il est là aussi plus adapté de conserver une caméra fixe sur la tribune. Le son nécessitera évidemment une attention particulière.
Et ici aussi, des images d’illustration (b-roll en anglais) et/ou des mini-interviews supplémentaires peuvent être ajoutés, pour agrémenter le montage du film, et ajouter quelques précisions.
Le support de diffusion est parfois un paramètre déterminant pour le dispositif à mettre en place lors de l’évènement (incrustation d’images des présentations préparées par les intervenants, par exemple).
Si les discours sont tronqués au montage, des aller-retours de validations peuvent être nécessaires avec vous ou l’intervenant lui-même, avant de diffuser le film.
Et dans une configuration particulière, je peux également assurer la diffusion vidéo en direct sur différentes plateformes internet.

 

Captation de concerts

Ce type de spectacle nécessite un soin particulier pour être restitué confortablement. Un dispositif minimum peut comporter une caméra fixe (en plan large, face aux musiciens), mais cela peut vite devenir ennuyeux pour le spectateur. Je peux ainsi faire varier les angles de vue et montrer d’autres possibilités, comme un spectateur assistant au concert le ferait naturellement.
Étant moi-même musicien à mes heures, je sais lire et anticiper certains signes que se font les protagonistes pour aller focaliser la caméra mobile sur la personne qui va commencer un solo ou prendre la vedette.
Ainsi, je recommande de mettre en place un dispositif minimum de deux, voir trois caméras de préférence pour réaliser une captation vidéo de concert.

  • Je laisse la caméra 1 en plan large (fixe) pendant le concert. Elle couvre l’ensemble de la scène et des musiciens.
  • J’utilise la caméra 2 pour focaliser alternativement sur chaque musicien, en lien avec d’autres, zoomer sur un solo, le manche de l’instrument, les doigts du musicien vedette, son visage en gros plan, celui d’un autre musicien... pour capter l’émotion de la scène, comme vécue de l’intérieur. Éventuellement sur trépied, je préfère la garder à la main pour plus de flexibilité de mouvements (je sais rester bien stable pendant un concert).
  • La caméra 3, optionnelle, sur un trépied, peut être utilisée pour des usages variés, selon la situation. Elle peut couvrir le public en plan fixe, être de travers ou derrière la scène, pour aussi capter les musiciens. Il m’arrive de la placer sur un côté, pour montrer au spectateur la scène sous un autre aspect, un point de vue différent de celui du public. Le choix d’un deuxième caméraman peut être judicieux pour permettre de déplacer aussi cette caméra pendant le concert.

Bien sûr, dans le cas d’un concert particulièrement, le son est primordial. C’est pourquoi nous devrons étudier au préalable les possibilités d’enregistrer une prise audio séparée, les caméras assureront celles avec les interactions du public. Comme les caméras, les pistes audio seront mélangées ensuite au montage.

 

Reportages, mini-documentaires, making-ofs, présentations

Étant curieux et intéressé par la démarche journalistique, je réalise aussi de mini-documentaires. Que ce soit pour présenter le fonctionnement d’une institution, une association, une usine, traiter un sujet de société, le format de reportage s’y prête naturellement. Comme il faut sans cesse renouveler la discipline selon des attentes toujours nouvelles du spectateur, je choisis souvent (avec votre accord préalable) de ne pas copier les modèles télévisuels classiques. Le film se doit de rester original et sa forme de refléter le sujet traité. Pour ce type de travail, on ne citera pas de matériel ni les moyens utilisés car c’est particulièrement variable entre fonction de chaque projet. L’important réside dans la préparation le tournage en amont. En ce qui concerne les making-of, il faut également s’immiscer dans le quotidien des protagonistes, et le travail de montage détermine souvent l’intérêt du film.

 

Je possède le matériel nécessaire pour réaliser les travaux (caméras, trépieds, accessoires, lumière led, micros, station de montage et d’étalonnage) pour réaliser un film de qualité en HD (1080p). Je sais aussi utiliser certains autres éléments courants de location.

 

Pour obtenir plus de détails ou un devis, n’hésitez pas à me contacter