Faut-il revenir sur l’épisode des otages liquidés avec leur ravisseurs par les forces spéciales françaises pilotées "minute par minute" à partir du bureau du Président français, ainsi qu’il l’a revendiqué ?
Le Monde daté du 12 janvier nous confirme que c’est bien le président qui a "donné l’ordre aux forces spéciales françaises d’intervenir seules pour stopper la colonne de ravisseurs". "Le chef de l’État estime qu’il n’y a “rien à cacher”"...
"Une enquête judiciaire a été ouverte afin d’établir les circonstances de la mort des otages"... Peut-on espérer que le président soit inculpé et que la justice examine réellement en quoi a consisté sa décision ?
Il s’agissait d’empêcher que les ravisseurs n’emmènent leurs deux otages "dans les zones frontalières du Mali". "Là, le moindre geste militaire provoquerait la mort des otages", dit au Monde – "il y a quelques jours" – un responsable du ministère de la Défense. On apprend au passage que des forces françaises avaient été “prépositionnées”, et qu’il y a vraisemblablement, de plus, préméditation.
Le nouveau ministre de la Défense, Alain Juppé, co-responsable de ce crime d’État, prétend en expliquer les motifs : si les otages étaient emportés par leurs ravisseurs "dans une de leurs bases refuges du Sahel", "on sait ensuite comment ils sont traités". Ainsi, il valait mieux des otages morts, car, s’ils arrivaient dans de telles “bases sûres”, cela aurait "donné le signal que la France ne se bat plus contre le terrorisme".
Les cadavres de cette opération sont encore chauds, que Nicolas Sarkozy assume publiquement de nouveau un deuxième crime, en fournissant ses moyens au régime tunisien pour que les rues de cette néocolonie se jonchent de dizaines de morts.
Sarkozy assassin !