[ [ [ Squatter pour (Sur)vivre À Calais, Montreuil ou Bagnolet, même combat (...) - Yannis Lehuédé

ANNULATION DU RV mardi 22 à 18 H DEVANT LA MAIRIE DE MONTREUIL
De nombreux soutiens, des élu-e-s de Montreuil et Bagnolet étaient
présent-e-s tôt ce matin devant le squat du 124 ave Galliéni, mais
l’expulsion n’a pas eu lieu (comme la Préfecture l’avait pourtant
confirmé à la Mairie de Bagnolet !!).
L’expulsion n’ayant pas eu lieu, le RV d’aujourd’hui 18 h devant la
mairie de Montreuil est ANNULÉ.
L’expulsion étant toujours IMMINENTE : nous appelons à nouveau à venir
nous soutenir demain dès 5 h 30 devant le squat du 124 ave Galliéni à
Bagnolet.
Et seulement en cas d’expulsion RV à 18 h devant la mairie de Montreuil

DES LOGEMENTS POUR LE COLLECTIF BARAS !
RÉGULARISATION DES SANS-PAPIERS !
Téléphones du collectif : 07.78.32.14.75 ou 07.51.28.82.69 / lesbaras@squat.net

Comme les exilé(e)s de Calais, le collectif Baras va se retrouver à nouveau à la rue !
Un élu a informé le collectif que l’expulsion du 124 avenue Gallieni à Bagnolet était prévue demain matin. Aujourd’hui l’info a été confirmée.

Plus de 200 personnes - des familles Roumaines et Maliennes mais également des hommes Maliens, Burkinabés, Ivoiriens, Camerounais, Sénégalais, Guinéens - vont être sans toit.
Le collectif squatte ce bâtiment vide et sans projet depuis novembre 2013 après avoir subi de nombreuses répressions de la police ou des agents de la sécurité de la ville de Montreuil qui visaient à éviter qu’ils ne s’installent durablement dans les interstices de la ville (porche devant l’école, parc, trottoirs...).

Les négociations avec les pouvoirs publics (mairies de Bagnolet et Montreuil, ainsi que préfecture) pour un relogement durable ont toutes échoués. Le diagnostic social et les demandes Daho qui classent pourtant les membres du collectif dans une situation « prioritaire », n’ont évidemment permis AUCUN relogement. Ils n’ont servi qu’à « humaniser » l’expulsion en faisant croire aux gens qu’une solution était possible.

Les demandes de réquisition de bâtiments vides ou de négociation avec un bailleur privé sous la forme de convention d’occupation précaire sont également restées lettre morte. Pourtant les maires ont le pouvoir

  • et même le devoir - de réquisitionner des bâtiments vides pour prévenir un trouble à l’ordre public (trouble facilement justifié au vu du nombre de personnes bientôt à la rue).
    Les mairies et l’État disposent de bâtiments vides sans réel projet. C’est toujours le cas, par exemple, du bâtiment du Conseil général rue Rapatel duquel le collectif s’est fait violemment expulser en mai 2013.

Le collectif Baras est déterminé à obtenir un toit pour l’ensemble de ses membres !
Un squat n’est pas une solution idéale mais c’est une solution par défaut, pour répondre à l’urgence de la situation ! Nous demandons aux autorités de stopper l’expulsion !

Nous appelons les personnes solidaires à soutenir le collectif dans son action en venant nous rencontrer.

DES LOGEMENTS POUR LE COLLECTIF BARAS !
RÉGULARISATION DES SANS-PAPIERS !

Téléphones du collectif : 07.78.32.14.75 ou 07.51.28.82.69 / lesbaras@squat.net

RV ce soir pour une AG exceptionnelle au 124 avenue Gallieni à Bagnolet
Et demain mardi 22 juillet dès 5h30 devant le squat
ou à 18h devant la mairie de Montreuil

https://www.youtube.com/watch?v=k1tDujO5Qm0#t=63

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