Les professeurs du Lycée Victor-Hugo demandent à ce que les provocations policières cessent, à ce que les policiers restent en dehors de l’établissement et s’éloignent le plus possible des élèves. Pour manifester leur désaccord avec ces pratiques policières qui ont eu lieu, les surveillants se sont mis en grève.
Les professeurs du lycée VICTOR HUGO, témoins des événements du 21.10.10, démentent catégoriquement les allégations de la police et de la préfecture.
• Non, le Chef d’établissement du lycée Victor Hugo n’a pas demandé l’aide de la police pour débloquer l’établissement. C’est de sa propre initiative que la police est venue « dégager » les élèves.
• Non, la provocation n’est pas venue des élèves mais de la police : propos injurieux, intimidation…
• Non, la violence ne s’est pas résumée à une simple bousculade : étranglement des bloqueurs avec mains et écharpe, matraquage… L’hospitalisation d’une élève a été nécessaire.
• Non, les professeurs n’étaient pas là pour manipuler les élèves mais pour les protéger en s’interposant entre les forces de police et les lycéens.
Les professeurs et les surveillants du lycée VICTOR HUGO expriment leur plus vive réprobation face aux brutalités policières systématiques et gratuites. Pour manifester leur désaccord avec ces pratiques policières qui ont eu lieu hier, les surveillants se sont mis en grève. Malgré tout, ils continuent d’assurer la sécurité des élèves.
Nous demandons à ce que les provocations policières cessent, à ce que les policiers restent en dehors de notre établissement et s’éloignent le plus possible de nos élèves.
Les professeurs du lycée VICTOR HUGO
[Source : résistons ensemble]