[ [ [ Universités "perturbées" - Yannis Lehuédé

24 AG se sont tenues mercredi, autant sont prévues pour jeudi... C’est la rentrée...

Trois universités ont été perturbées mercredi à des degrés divers dans le cadre
de la lutte contre la réforme des retraites et le campus de Lyon-2 à Bron a subi
"d’importantes dégradations", tandis que l’université de Saint-Etienne a été évacuée sans heurts par la police.

Jeudi, à l’occasion du retour en cours des lycéens après les vacances de Toussaint, des assemblées générales et un rassemblement parisien sont prévus mais peu de
blocages.

Les universités de Limoges, du Mans et de Nantes ont été "perturbés à des degrés divers" mercredi, selon le ministère de l’Enseignement supérieur.

En outre, l’Institut d’études politiques (IEP) de Grenoble a été bloqué et ses cours suspendus jusqu’à la mi-journée, selon sa direction.

Dans la nuit de mardi à mercredi, d’"importantes dégradations" ont été commises sur le campus de l’université Lyon-2 à Bron, par des personnes qui ont notamment mis le feu à des archives de dossiers d’étudiants, selon la direction de l’université qui a déposé plainte.

Dans un communiqué, la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a "condamné ces actes contraires aux valeurs et à l’esprit même de l’université" et "demandé à ce que les auteurs soient poursuivis dans le cadre des procédures de discipline interne et devant les tribunaux".

Le principal site de l’université Jean-Monnet de Saint-Etienne, bloqué et occupé par une trentaine de jeunes depuis mardi soir, a été évacué sans heurts par la police
mercredi matin à la demande du président de l’établissement, selon la préfecture.
Et malgré l’annonce d’un vote favorable au blocage mardi en assemblée générale, le campus de Pau n’a finalement pas été bloqué mercredi.

Dans un communiqué, l’Unef a affirmé que 24 assemblées générales s’étaient tenues mercredi, que 23 autres sont prévues jeudi ainsi que de nombreux
rassemblements dans tout le pays. L’objectif étant, pour la première organisation étudiante, de "poursuivre la mobilisation aux côtés des salariés en manifestant" lors de la journée interprofessionnelle de samedi 6 novembre.

"L’élément central de la mobilisation étudiante contre la réforme des retraites, c’est de manifester avec les salariés, ce ne sont pas les blocages. L’Unef soutient surtout les blocages les jours de manifs", a expliqué à l’AFP son président, Jean-Baptiste Prévost.

De son côté, l’Union nationale lycéenne (UNL) prévoit jeudi, à l’occasion du retour en cours après les vacances de Toussaint, des assemblées générales et un rassemblement parisien à 14h30 à Jussieu, mais peu de blocages. Il s’agit également pour elle de faire descendre le plus de lycéens dans la rue samedi.

[Source : AFP]

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